blague URSS

La blague russe de l’encre rouge

blague juif, blague pénurie, blague URSS, blague encre, blague écriture, blague censure, blague illustrée

Ça se passe en U.R.S.S., dans les années 50. Jacob-Illya Vasilievitch est un ingénieur juif en travaux publics. Un beau jour, les autorités hiérarchiques le mutent dans une ville de Sibérie pour participer à la création d’un gigantesque complexe industriel.

Jacob est assez anxieux de cette mutation. Il dit à Rebecca, sa femme :
– Tu resteras ici. Pas question de déménager. Je t’écrirai toutes les semaines, voilà tout…
– Mais, et la censure ? Lui demande Rebecca.
– Eh bien, nous allons utiliser un stratagème. Lorsque je t’écrirai quelque chose à l’encre bleue, cela voudra dire que c’est la vérité et que tu pourras croire tout ce que tu liras ; par contre, tout ce que j’écrirai à l’encre rouge sera faux.

Un mois plus tard, Rebecca reçoit la première lettre de Sibérie provenant de son mari Jacob. Toute la lettre est écrite à l’encre bleue :

« Bonjour ma chérie
La vie ici est formidable. La tâche que nous avons à réaliser est grandiose, l’état nous a fourni des logements de fonction dignes de ceux d’un roi. Nos repas dans le restaurant collectif sont de vrais festins. Vraiment, je ne regrette pas cette mutation !

Une chose manque pourtant atrocement à ce tableau idyllique : impossible de trouver de l’encre rouge en ville… »

La vieille russe et le pain

C’est une vieille femme en Russie qui fait la queue pour le pain. Et quand son tour arrive elle lance un soupir, regarde le ciel et dit :
– Oh Merci mon Dieu !

Alors le boulanger rétorque:
– On ne dit pas Merci mon Dieu, on dit Merci Staline !

Et la femme lui demande :
– Et quand Staline sera mort, que dirons nous ?

Le boulanger répond :
– Quand nous serons la, nous dirons : Merci mon Dieu !

L’enfer communiste

On racontait autrefois en U.R.S.S. l’histoire de cet homme auquel, à son arrivée en enfer, le diable demanda de choisir la section qu’il préférait, communiste ou capitaliste :
« L’enfer communiste, bien sûr, » déclara-t-il. « Je sais que la chaudière n’y marchera pas. »