Philosophie
La blague du président du monde
Première question :
Supposons que vous connaissiez une femme qui est enceinte, mais qui a déjà huit enfants, dont trois sourds, deux aveugles et un mentalement attardé. De plus, cette femme a la syphilis. Lui recommanderiez-vous d’avorter ?
Répondez mentalement, puis lisez la seconde question.
Deuxième question :
Il est temps d’élire le Président du Monde, et votre vote sera déterminant. Voici les données concernant les trois principaux candidats :
– Le candidat A est associé à des politiciens véreux et consulte des astrologues. Il a eu deux maîtresses. Il fume comme une cheminée d’usine et boit huit à dix martinis par jour.
– Le candidat B a déjà été viré deux fois, il dort jusqu’à midi, fumait de l’opium au collège et boit un quart de litre de whisky chaque soir.
– Le candidat C est un héros de guerre médaillé. Il est végétarien, boit une bière occasionnellement et n’a jamais eu d’histoires extra-conjugales.
Parmi ces trois candidats, lequel choisiriez-vous (honnêtement) ? Faites d’abord votre choix, ne trichez pas, puis lisez la réponse ci-dessous.
Le candidat A est Franklin D. Roosevelt.
Le candidat B est Winston Churchill.
Le candidat C est Adolf Hitler.
Comme quoi, il faut toujours se méfier des personnes qui ont une vie trop saine…
Au fait, s’agissant de la question de l’avortement : si vous avez répondu « oui », vous venez de tuer Beethoven…
Ça calme hein ?
Les plaintes de la belle vie
Finalement, la vie n’est pas si mal que ça !
A l’adolescent qui se plaint de la vaisselle à faire, ça veut dire qu’il est à la maison et non dans la rue…
Aux impôts que je paie, ça veut dire que j’ai un emploi…
Au ménage à faire après une fête, ça veut dire que j’étais entouré(e) d’ami(e)s…
A mes vêtements qui sont juste un peu trop serrés, ça veut dire que je mange à ma faim…
A mon ombre qui veille sur moi au travail, ça veut dire que je suis en pleine lumière…
A la pelouse qui a besoin d’être tondue, aux fenêtres à nettoyer et aux planchers à laver, ça veut dire que j’ai un toit…
Aux plaintes faites à nos gouvernements, ça veut dire que nous avons la liberté d’expression…
Au dernier stationnement que j’ai trouvé au bout de la cour du magasin, ça veut dire que je suis capable de marcher…
A ma grosse facture de chauffage, ça veut dire que je suis au chaud…
A la personne derrière moi qui parle trop fort, ça veut dire que j’entends….
A ma pile de linge sale à nettoyer et à repasser, ça veut dire que j’ai des vêtements à porter…
A l’épuisement et à la douleur musculaire à la fin de la journée, ça veut dire que je suis capable de travailler dur physiquement…
A la sonnerie de mon réveil-matin, ça veut dire que je suis vivant(e)…
Le temps des pères
Un homme arrive chez lui un soir fatigué après une dure journée de travail, pour trouver son petit garçon de 5 ans assis sur les marches du perron.
– Papa, est-ce que je peux te poser une question ?
– Bien sûr !
– Combien gagnes-tu de l’heure ?
– Mais, ça ne te regarde pas fiston !
– Je veux juste savoir. Je t’en prie, dis-le moi !
– Bon, si tu veux absolument savoir : 35 euros de l’heure.
Le petit garçon s’en retourne dans la maison avec un air triste. Quelques minutes plus tard, il revient vers son père et lui demande :
– Papa, pourrais-tu me prêter 10 euros ?
– Bon, c’est pour ça que tu voulais savoir. Pour m’emprunter de l’argent !!! Va dans ta chambre et couche-toi. J’ai eu une journée éprouvante, je suis fatigué et je n’ai vraiment pas la tête à supporter de pareilles bêtises !
Une heure plus tard, le père, qui avait eu le temps de décompresser un peu, se demande s’il n’avait pas réagi trop fort à la demande de son fils. Peut-être voulait-il s’acheter quelque chose d’important. Il décide donc d’aller dans la chambre du petit :
– Tu dors ?
– Non, papa…
– Ecoute, j’ai réfléchi et voici le 10 euros que tu m’as demandés.
– Oh ! Merci papa !
Le gamin farfouille sous son oreiller et en sort 25 euros. Le père en voyant l’argent écarquille les yeux et se mets en colère :
– Mais pourquoi tu voulais 10 euros ? Tu en as déjà 25 ! Qu’est-ce que tu veux faire avec cet argent ?
– C’est que… Il m’en manquait. Mais maintenant j’en ai juste assez. Papa, est-ce que je pourrais t’acheter une heure de ton temps ? Demain-soir, arrive à la maison plus tôt. J’aimerais pouvoir enfin souper avec toi !