blague URSS

La blague du soleil de Staline

Joseph Staline savoure son accession au pouvoir du balcon du Kremlin. Au petit matin, il entend une voix :
– Staline ! Maître de toutes les Russies, je te salue !

Satisfait, il va prendre un copieux petit déjeuner dans sa datcha puis revient au Kremlin où il prend l’air sur son balcon. La même petite voix l’interpelle :
– Staline ! Maître de toutes les Russies, je te salue !

En fin d’après-midi, à l’heure où le soleil décline à l’horizon, Staline retourne sur son balcon, mais la petite voix s’est tue…
– Enfin Soleil, au levant, tu me salues ; au zénith, tu me salues et, au couchant, tu m’ignores ?
– Maintenant que je suis passé à l’Ouest, je t’emm… !

Le temps des russes

Le téléphone sonne chez un cosmonaute russe. Le petit garçon de la famille répond :
– Non ! Mon papa n’est pas là. Il est parti faire trois tours de la Terre en Soyouz. Il rentrera en fin d’après-midi !
– Et ta maman ?
– Maman est partie faire la queue pour les pommes de terre. Elle sera là demain, en fin de matinée.

Gandhi en Union Soviétique

Lorsque Gandhi visita l’Union Soviétique, Khrouchtchev l’emmena visiter Moscou dans sa limousine noire de chef d’état, la célèbre Zil.

Khrouchtchev avait des choses à dire à Gandhi sur son pays qu’il avait visité quelques temps auparavant. Il était vraiment très remonté sur l’hygiène désastreuse dans les rues indiennes :
« La dernière fois quand j’étais à Delhi », lui dit Khrouchtchev, « j’ai vu des excréments humains partout sur les trottoirs. Jamais une telle chose n’arrivera ici. »

Le pauvre Gandhi est extrêmement embarrassé par la remarque de Khrouchtchev, mais comme un fait exprès, il aperçoit un homme accroupi, visiblement en train de se vider le gros intestin au plein milieu d’un trottoir au long duquel le cortège de voitures officielles passe.

Gandhi pointe l’homme d’un index triomphal. Khrouchtchev est livide et n’hésite alors pas une seconde :
« Chauffeur, arrêtez-vous et allez coller une balle dans la tête de cet anarchiste ! »

Le chauffeur obéit et arrête immédiatement la voiture. Il prend son pistolet et s’avance vers l’homme qui commet le sacrilège de déféquer sur les trottoirs moscovites, et le doigt sur la gâchette, il échange quelques mots avec lui…

Une minute plus tard, il revient à la voiture sans avoir tiré le moindre coup de feu :
« Monsieur le Président, je ne peux pas tuer cet homme : c’est l’ambassadeur indien ! »

Les lapins russes

Les lapins décidèrent un jour de fuir l’URSS, et se concentrèrent en masse à la frontière. Un lapin amateur de double jeu dénonça ce grand projet. On arrêta les émigrants clandestins, dont on fusilla les meneurs. Puis les mois passèrent. Les lapins étaient au camp de travail et s’organisèrent de leur mieux. Deux ans plus tard, une commission arriva de Moscou pour les interroger :
– Pourquoi vouliez-vous quitter l’URSS ?
– Au cause de ce qui a été fait aux girafes.
– Ah !
– Oui, on les fusille, les girafes…
– Mais vous n’êtes pas des girafes ?
– D’accord, dirent les lapins, mais comment le prouver ?