Les autres nous dévorent
A petits feux, à petit torts
Et nous sans réagir
Acquiesçons d’un soupir
Et les autres utilisent
Notre vie, notre temps
Et nous culpabilisent
De n’en pas faire autant
Les autres nous sont gré
De n’être que pour eux
Un outil délabré
Mais qui les rend heureux
Les autres nous oublient
Quand ils n’ont plus besoin
Quand les années nous plient
Et que l’amour est loin
Les autres nous enterrent
Parce qu’ils sont obligés
Pour une fois de faire
Pour nous mines affligées
Les autres continueront
De vivre le bonheur
Et puis nous oublieront
Nous n’étions pas des leurs
Lazzi
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