poème solitude

Embruns

Perdu au milieu de la foule,
De la tempête des amours,
Perdu il échappe à la houle,
Aux femmes et à tous leurs atours.

De ce qu’il n’a jamais compris
Il recherche pourtant compagnie
Casanova n’a pas appris
Ce pour quoi même on le nie.

Regardant passer les amants
Peut-être comprendra-t-il un jour
Quel est le triste châtiment
De celui qui attends toujours

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Seul

Pour moi le vieux fou capricieux
En cherchant l’amour et la joie
Ne perdant pourtant pas la foi,
J’ai usé mon cœur et mes vœux.

Que ne suis-je comme tant d’autres tombé
Pour une cause désespérée,
Au lieu de succomber tari
Sous les coups violents du mépris

Seul je suis, seul je resterais
Egrenant les coups de mon cœur
Qui palpite solitaire

Et moi de l’amour mes apprêts
Sont néants comme l’âme sœur
Dont l’image s’estompe sur terre

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Angoisse

Que suis-je pour prétendre au bonheur ?
Agglomérat de matière vivant
Réagissant à la joie, à la peur
Être aussi le besoin me poursuivant.

Pourquoi alors prétendre au bonheur ?
Une vie passive et solitaire
S’acharnant au travail avec ardeur,
Multiples composants de la terre.

Vie solitaire, terrible engeance
Envie d’être deux, besoin d’être compris,
Besoin de machine humaine, peur, mépris.

Basse humanité prise de folie
Toujours du calice cherchant la lie
Pour attirer des cieux la vengeance

Lazzi

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Égarement

Démence d’amour, d’ambition
Rêves fatals et perditions
Pièges posés et conditions
Filles superbes, apparitions

Cherchant toi désespérément
Amoureux d’elles éperdument
Folie d’envie, égarement
Filles superbes, moi leur amant

Sorts du monde de platitude
Hors la vie de solitude
Détruit toutes habitudes

Il n’y a pas de fatalité
Il n’y a que de l’avidité
Filles superbes, déités

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Solitaire

Solitaire, ne rêvant que de lui
Et ne pensant qu’à soi, oui, mais pourquoi ?
Pourquoi fuis-tu, fuis-tu même tes amis ?
Pourquoi vis-tu seul, replié sur toi ?

Je l’ignore. Peut-être suis-je ainsi né,
Né pour être seul et m’en trouver mieux.
Pourtant je me souviens de toutes ces années
Que j’ai passé en me voilant les yeux

Me disant que tous je les connaissais,
Et que j’étais comme eux une partie,
Partie d’un tout, d’un monde qui naissait.
Ce monde est né et je me suis enfui.

Solitaire, ne rêvant que de lui
Et ne pensant qu’à soi, il l’est un peu.
Mais de chaque lieu aussitôt parti,
Il cherche celle qui le rendra heureux.

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.