blague tribunal

Le prix de la parole

Les perles : la justice

Le président du tribunal :
– Maître, vous avez la parole. Pour combien de temps en avez-vous ?

L’avocat :
– Pour 10.000 francs, monsieur le président !

Le magistrat :
– Alors, ce ne sera pas long !

La pitié de l’empoisonneuse

Le président du tribunal interroge l’accusée :
– Pendant que votre mari buvait innocemment le café dans lequel vous aviez versé le poison mortel, n’avez-vous pas ressenti la moindre pitié à son égard ?
– Si, monsieur le Président, il y a eu un moment où j’ai éprouvé ça, lorsqu’il m’en a demandé une autre tasse.

Les oreilles des tribunaux

Les perles : la justice

« Si les murs avaient des oreilles, on aurait le sentiment d’être écouté ! » lance un avocat amer, manifestement peu content de la distraction de ses juges. C’est toute la différence entre « être entendu » et « être écouté ».

Les barbares néologues

Les perles : la justice

On en entend des vertes et des pas très mûres de la bouche des avocats sur les bancs du tribunal. Jugez plutôt : « Il faut cesser de bouc-émissariser mon client ». Ou encore : « Autour de la périphérie des villes », qui se décline aussi en : « Aux quatre coins de l’Hexagone ». Voire : « Quand vous commencez une plaidoirie, fïnissez-la jusqu’au bout ! » Et même : « Votre client a fait preuve du mutisme le plus complet ». Quelques barbarismes et autres néologismes qui n’ont finalement qu’un seul mérite : réveiller les magistrats assoupis.