blague marseillais

Le courage du Midi

Après leur partie de pétanque, Marius raccompagne Olive chez lui. Il est tard, ils passent dans des rues sombres et tout à coup, ils tombent sur deux malfrats qui sont en train de cambrioler une bijouterie. Olive veut se précipiter pour faire quelque chose mais Marius le retient :
– Eh ! Ne fais pas l’imbécile ! Pense un peu qu’ils sont deux alors que nous, nous sommes tout seuls.

La blague de l’anguille de Marseille

Après sa matinée de pêche, Marius vient prendre son pastaga au Café des amis lorsqu’il tombe sur Dominique.
– Oh Dominique, il faut que je te raconte ce qui m’est arrivé ce matin ! J’avais pris ma barque et je pêchais tranquillement dans mon coin habituel lorsque je sens que ça mord. Je rembobine ma ligne, et qu’est-ce que je sors de l’eau ? Un bon mètre d’anguille ! Je remonte encore la ligne… Té voilà un deuxième mètre d’anguille qui arrive. Je continue à rembobiner ma ligne, encore, et je te sors 3 nouveaux mètres d’anguille. Mais c’est pas tout, le plus gros était encore dans l’eau, alors je tire sur ma ligne, et je tire, et je tire… Finalement je te sors vingt mètres d’anguille ! Té peuchère, l’anguille elle était tellement longue que j’ai dû la couper en plusieurs morceaux pour qu’elle rentre entière dans la barque !
– Eh bé dis donc…, dit Dominique, je suis admiratif. Mais tu sais, moi aussi il m’est arrivé un truc formidable à la pêche ce matin : en tirant sur ma ligne, je la sens qui est retenue. Alors je tire, je tire, je tire… Et finalement, je te sors un side-car allemand de la guerre 40. Tu te rends compte, un side-car ! Et c’est pas tout. Tu me croiras si tu veux, mais la lumière de son phare était ALLUMÉE !
– Oh Dominique… lui dit Marius, tu te fous de moi ? Tu sais que tu devrais pas te moquer comme ça !
– Bon d’accord, lui répond Dominique. Tu me coupes une quinzaine de mètres d’anguille et je veux bien éteindre le phare.

La voiture du marseillais

– J’ai un oncle à Marseille qui a essayé de construire un nouveau genre de voiture. Il a pris la caisse d’une Porsche 911, le moteur d’un spider BMW, la transmission d’une Mercedes 600 et les pneus d’une Ferrari.
– Vraiment ? Et qu’est-ce qu’il a obtenu ?
– Cinq ans fermes…

Le malotru marseillais

Nous sommes à Marseille en plein mois d’août. Le bus est bondé, plein de touristes et de locaux.
Là, coincée parmi les autres passagers, une pin-up anglaise maquillée à outrance et habillée raz-la touffe attire l’attention d’un type du pays.

La moiteur de l’été aidant, le marseillais ne peut s’empêcher de masser le postérieur de la touriste d’outre-manche.

Tout d’un coup, celle-ci se retourne et flanque un soufflet magistral au tripoteur :
– Malotru ! (à prononcer avé l’accent anglais)

Et notre marseillais tout penaud :
– Ah pardon ! Je savais pas…

La blague des souris marseillaises

Ce sont 3 petites souris marseillaises assises autour d’une table au fond d’un grenier qui discutent le bout de gras. Et la modestie n’est pas leur vertu cardinale.

La première affirme avec insolence :
– Vous savez les tapettes dans lesquelles on nous attire avec un morceau de gruyère ? Eh bien moi j’ai réussi à en soulever les mâchoires et à prendre le fromage !
La deuxième, pour ne pas être en reste, enchaîne :
– Vous voyez les grains de blé empoisonnés qui traînent ça-et-là ? Eh bien moi je les grignote comme des biscuits à l’apéritif !

La troisième décide de s’en aller. Les autres souris :
– Ou vas-tu ? lui demandent-elles inquiètes.
– Je rentre. C’est l’heure d’enculer le chat.