Blagues voyous

Tentative de témoignage

Au tribunal, un témoin se trouve interrogé :
– Vous avez vu l’accusé effectuer sa tentative de viol ? demande le juge.
– Oui, monsieur le juge, répond le témoin. Je l’ai vu, caché derrière une porte, bondir sur la jeune fille et lui sauter dessus dès son entrée. Puis il lui a arraché ses vêtements avant d’accomplir son odieux méfait !
– Et après ? demande encore le juge.
– Après, répond le témoin, on s’est cassé la figure parce qu’on était quarante sur la branche !

La blague du traître mafieux

Don Corleone, le parrain de la Mafia américaine, découvre qu’il y a dans la « famille » un traître qui a détourné cent mille dollars. Fou de rage, il charge son adjoint Luigi de découvrir le coupable.

Deux jours plus tard, Luigi a trouvé le coupable. C’est Gaetano, le sourd-muet. Comme Luigi est le seul qui puisse communiquer avec lui par le langage des gestes, Don Corleone lui demande de servir d’interprète.
– Comment as-tu pu me trahir, moi, ton parrain ! dit-il d’un ton affligé à Gaetano. Traduis, Luigi.
Luigi traduit, et Gaetano baisse la tête piteusement.

– Maintenant, tu vas me rendre l’argent que tu m’as volé, poursuit le parrain. Traduis, Luigi.
Luigi traduit, mais Gaetano secoue la tête négativement.

– Si tu ne me rends pas l’argent, je te fais découper en rondelles ! hurle Don Corleone, fou de rage. Traduis, Luigi.
Luigi traduit, et Gaetano comprend que le parrain ne plaisante pas. Terrifié, il répond par gestes : « Les cent mille dollars sont cachés dans une enveloppe, sous le lit de la chambre 26 de l’hôtel San Lucia, à Brooklin. »
– Alors ? demande le parrain. Qu’est-ce qu’il a dit.

Luigi hésite un moment puis répond.
– Il a dit que vous étiez trop trouillard pour mettre votre menace à exécution, parrain…

La cellule du directeur

Le geôlier à un prisonnier :
– Tu vas me faire le plaisir de nettoyer ta cellule de fond en comble. Demain, le directeur de la prison doit y venir !
– Sans blague ? Alors ça y est ? Ils se sont décidés à le coffrer ?

La blague des chutes

Dans le bureau du juge d’instruction, un accusé, escorté de son avocat, est entendu par le magistrat :
– Vous êtes accusé du meurtre de votre femme. Des témoins vous auraient vu la pousser du haut de la falaise d’Étretat.
– Je proteste, fait l’avocat. Il s’agit d’un accident !
– Inutile de vous fatiguer, maître. Votre client n’en est pas à son coup d’essai : il y a dix ans, sa première femme est « malencontreusement » tombée dans une crevasse. Il y a cinq ans, sa deuxième femme est également tombée dans une crevasse… C’est pourquoi, cher maître, la seule question que je poserai à votre client est la suivante : pourquoi Étretat ?

Et l’accusé répond froidement :
– Parce qu’elle n’aimait pas les vacances à la montagne.

La technique du contrebandier

Un contrebandier décide d’expérimenter une nouvelle technique de fraude, et se présente à un poste de douane en portant un mouton en travers des épaules.
– Vous n’avez rien à déclarer ? lui demande le douanier.
– Non, rien.
– Et ça ? fait le douanier en montrant le mouton.

Le contrebandier, l’air le plus innocent du monde, se tourne vers ce que lui montre le gabelou et, apercevant l’animal sur son dos s’écrie, avec un geste pour le chasser comme un moustique :
– Ah, la sale bête !

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