blague insomnie

La gendarmerie de proximité

Les perles : la police

Le 27 septembre 1999, la sonnerie du téléphone retentit au Centre d’Opération de la Gendarmerie du Mans. À l’autre bout du fil, une femme a peur. Est-ce un crime commis dans le voisinage quelques jours plus tôt ? La crainte d’une vengeance ? Les suites de menaces proférées au téléphone par un déséquilibré ? Toujours est-il qu’elle ne parvient pas à trouver le sommeil. La présence d’un gendarme la rassurerait. Elle souhaite même que le militaire couche avec elle, afin de la protéger jusque dans son lit. Mais elle promet qu’elle ne le touchera pas. D’ailleurs, en quinze ans de mariage, elle n’a jamais trompé son époux. C’est sans doute ce que l’on entend par gendarmerie de proximité.

La blague du somnifère impuissant

Un homme qui semble être littéralement exténué va consulter son médecin.
– Docteur, ça ne peut plus durer. Ils vont me faire mourir…
– Ha bon ? Mais qui veut votre mort ?
– Ce sont les chiens du voisinage qui viennent rôder toutes les nuits autour de ma maison et ils aboient jusqu’à l’aube. Je ne peux plus fermer l’œil…
– Ne vous inquiétez pas. J’ai ce qu’il vous faut. Il s’agit d’un nouveau somnifère qui marche très très bien.
– Super !!! Je veux bien essayer n’importe quoi pourvu que je puisse dormir enfin…

Quelques semaines plus tard, l’homme est de retour chez son médecin, et il a l’air encore plus fatigué que la première fois.
– Docteur, ce que vous m’avez proposé il y a quinze jours, ça ne fonctionne pas. Je suis encore bien plus fatigué qu’avant…

Le médecin, incrédule, secoue la tête de gauche à droite :
– Je ne comprends pas comment c’est possible… C’est pourtant le somnifère le plus fort du marché…
– Peut-être… Mais quand je me lève la nuit pour courir après les chiens, hé bien c’est pas facile d’en attraper un et de lui faire avaler ces satanés comprimés, vous savez…

Les progrès de la médecine

Un patient chez son médecin :
– J’ai des insomnies persistantes. Je me couche avec les yeux qui me piquent, je m’imagine que je vais faire une nuit sensationnelle, et, à peine allongé, je retrouve toute ma lucidité et cela se prolonge jusqu’à six heures du matin.
– Le remède est facile, dit le médecin. Juste avant d’aller au lit, prenez la précaution de lester votre estomac en absorbant un solide repas. Et vous dormirez comme un loir.
– Mais, proteste timidement l’insomniaque, j’étais déjà venu vous consulter, il y a six mois, et vous m’avez conseillé de me coucher sans dîner.
– Cela prouve, répond le médecin impavide, que la science peut faire des progrès en six mois.

L’insomnie incurable

– Je crois décidément que je suis incurable, dit un insomniaque aux traits tirés.
– Voyons, n’avez-vous pas pris le barbiturique que je vous avais prescrit, hier ?
– Si, docteur, je l’ai pris.
– Et il ne vous a pas fait dormir ?
– Mais si bien sûr ! J’ai dormi comme un loir mais, toute la nuit, j’ai rêvé que je ne pouvais pas fermer l’œil.