Blagues justice

Défense proportionnelle

Deux individus attaquent un passant pour le dévaliser. L’homme se défend comme un régiment à lui tout seul : il cogne, frappe comme un sourd, leur poche les yeux, leur casse le nez. Mais les voleurs finissent par lui prendre son porte-monnaie et se sauvent. Un peu plus loin, ils font le compte de leur butin. Consternation : en tout et pour tout une pièce d’un euro.
– Tu veux que je te dise, dit l’un des deux loubards à son copain, on a eu une sacrée chance ! Parce que ce gars- là, s’il avait eu cinq euros, il nous tuait.

Aménagement de peine

Un détenu dit à son avocat :
– Vous allez pouvoir demander une remise de la moitié de ma peine. J’ai été condamné à trois ans de prison pour avoir volé un ordinateur qui valait à l’époque 2000 €. Or, d’après le dernier catalogue, aujourd’hui on trouve le même pour 1000 €.

Le travail des policiers

C’est un agent de police qui fait signe à un automobiliste de s’arrêter et qui lui dit :
– Bonjour, Police Nationale.

Et l’automobiliste lui répond :
– Bien fait, t’avais qu’à travailler à l’école !

Les aveux partagés

Le président du tribunal, bon enfant, voulant faciliter les aveux de l’accusé lui dit :
– Nous disions donc, mon ami, que nous avons saisi la vieille à la gorge, que nous lui avons mis un bâillon sur la bouche, que nous lui avons porté un bon coup de marteau sur la tête… Voyons, qu’avez-vous à dire à cela ?
– Je dis que c’est mal ce que nous avons fait là !

Libération trop anticipée

Le gardien entre dans la cellule du condamné 3458.
– Vous êtes libre ! lui annonce-t-il.

Alors le détenu en désignant la fenêtre de la cellule :
– Chouette, alors ! Seulement, soyez gentil, laissez-moi sortir par là, que je n’ai pas l’impression d’avoir travaillé pour rien.