Lazzi

Embruns

Perdu au milieu de la foule,
De la tempête des amours,
Perdu il échappe à la houle,
Aux femmes et à tous leurs atours.

De ce qu’il n’a jamais compris
Il recherche pourtant compagnie
Casanova n’a pas appris
Ce pour quoi même on le nie.

Regardant passer les amants
Peut-être comprendra-t-il un jour
Quel est le triste châtiment
De celui qui attends toujours

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

L’aveu

La conscience mise au vent comme une feuille morte
Tremble dans l’attente de ce moment terrible
Ivre de joie, le bonheur est ma seule cible
Mais j’ai peur malgré l’amour qui me transporte

Se doute-t-elle de ce que j’éprouve pour elle
Des tourments qu’elle me cause quand elle disparaît
Et que jour après jour je subis son attrait
Quand mon cœur s’envahit de sa beauté frêle

Pourrais-je sincèrement cet aveu assumer
Elle est tout dans ma vie, mes peines et mes joies
Peut-être pourrais-je la convaincre de ma foi

Mais il me vaut mieux ne pas tenter le diable
Poursuivre à jamais ma vie de misérable
Et laisser peu à peu l’amour me consumer

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Elle

Finesse de ces mains qui attirent le toucher,
Velouté du regard qui veut un échange,
Vision de ce cœur qui attends son archange,
Quels exploits ne ferais-je pas pour l’approcher.

Besoin de mouvements de ce corps qui danse,
Beauté de l’esprit qui ignore ses qualités,
Fille fragile par un lutin habitée,
Je vendrais mon âme pour savoir ce qu’elle pense.

Tourbillon magique de couleurs et de vie,
Elle vit sans savoir que moi je l’admire,
Je vois le soleil à son étoile pâlir.

Elle si belle que de ma vie je ne veux
Troubler cette paix par mon funeste aveu,
Car c’est elle qui m’enchante et dont j’ai envie.

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Seul

Pour moi le vieux fou capricieux
En cherchant l’amour et la joie
Ne perdant pourtant pas la foi,
J’ai usé mon cœur et mes vœux.

Que ne suis-je comme tant d’autres tombé
Pour une cause désespérée,
Au lieu de succomber tari
Sous les coups violents du mépris

Seul je suis, seul je resterais
Egrenant les coups de mon cœur
Qui palpite solitaire

Et moi de l’amour mes apprêts
Sont néants comme l’âme sœur
Dont l’image s’estompe sur terre

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Angoisse

Que suis-je pour prétendre au bonheur ?
Agglomérat de matière vivant
Réagissant à la joie, à la peur
Être aussi le besoin me poursuivant.

Pourquoi alors prétendre au bonheur ?
Une vie passive et solitaire
S’acharnant au travail avec ardeur,
Multiples composants de la terre.

Vie solitaire, terrible engeance
Envie d’être deux, besoin d’être compris,
Besoin de machine humaine, peur, mépris.

Basse humanité prise de folie
Toujours du calice cherchant la lie
Pour attirer des cieux la vengeance

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite