blague cavalerie

Le colonel hasardeux

Au manège, deux jeunes sous-lieutenants de cavalerie contemplent avec amusement les évolutions de leur vieux colonel sur une monture rétive.
– Tombera pile ou face ?
– Je parie pour face.
– Et moi, pour pile.

Et, soudain, le colonel s’affale dans la poussière.
– Face, j’ai gagné, lance le sous-lieutenant vainqueur.

Le colonel s’époussette un peu, puis se dirige vers les deux hommes.
– Vous ferez huit jours d’arrêt chacun. Sachez que les jeux de hasard sont interdits pendant le service.

Sauvés par la cavalerie

Dans un western, le commandant du fort, attaqué par les Indiens, demande à un lieutenant :
– Quelle heure est-il ?
– Dix heures vingt-sept, commandant.
– Bien. Le film dure deux heures. Nous sommes à cinq minutes de la fin. A moins que Geronimo n’ait soudoyé le scénariste, la cavalerie ne devrait plus tarder à arriver.

Le western du metteur en scène indien

– J’ai vu un film assez curieux, hier, dit un amateur de salles obscures. Un western, dirigé par un metteur en scène nommé Brave-Oeil-de-Faucon-de-la-Grande-Prairie.
– C’est bizarre, ce nom.
– Il s’agit d’un Indien.
– Ah ! Bon ! Et qu’a-t-il de spécial, ce film ?
– Et bien, à ma connaissance, c’est le seul western où, à la fin, la cavalerie n’arrive pas à temps pour sauver la fille du shérif.