Perles des tribunaux

Nom d’une fellation !

Les perles : la justice

Devant la cour d’assises, un homme est accusé de viol. Un viol commis dans une voiture. Le président s’efforce, comme l’exige l’oralité de la procédure, de faire raconter la scène à la victime qui, terrifiée de peur, n’ose dire mot. Le président insiste, mais en vain, puis il finit par exploser : « Mais, nom d’une pipe, dites-le ce qui s’est passé ! » Fou rire général, quand le président comprend qu’il a tapé dans le mille, mais que la victime, hélas, restera désespérément muette.

Le tribunal asexué

Les perles : la justice

Tranche de spontanéité. « Le tribunal n’a pas de sexe. Cela fait longtemps, d’ailleurs, qu’il y a renoncé », lâche la présidente du tribunal correctionnel face à un avocat qui ne savait pas que le président était une présidente. Ce qui, en ces heures de parité, ne se fait plus. Depuis, la présidente surveille ses élans… de spontanéité, bien sûr.

Le repas au Viagra

Les perles : la justice

Au procès du restaurateur de Thonon-les-Bains, qui avait composé un menu très spécial, l’avocat lance, amer : « Quand un humoriste se moque des handicapés mentaux, la justice ne bouge guère. Mais quand un maître queux saupoudre son menu de Viagra, le procureur se raidit ! » C’est bien connu : la pilule bleue fait voir rouge.

La fellation du maire

Les perles : la justice

Au procès d’un élu poursuivi pour une série de délits financiers, un témoin mal intentionné vient dire qu’il a vu le maire se faire faire une « gâterie » par sa secrétaire. Le président est-il grisé par cet aveu ? « N’est-ce pas la méchanceté qui vous anime ? » demande-t-il au témoin. Tant de débats pour une « gâterie », n’est-ce pas être mauvaise langue ?