Perles de la justice

Prado l’égorgeur

Les perles : la justice

Le procès d’un égorgeur surnommé Prado touche à sa fin. Son avocat vient d’achever sa plaidoirie. Le président s’adresse à l’accusé :
– Avez-vous quelque chose à ajouter pour votre défense ?
– Oui, réplique-t-il, tranchant comme la lame, j’ai à la refaire.

Le recordman de la guillotine

Les perles : la justice

Ughetto, le « monstre de Valensole », l’un des premiers « serial killers » à la française, n’a pas vingt ans quand il passe à l’acte. Quand le président lui annonce sa condamnation à mort, en 1929, il s’esclaffe : « Chic ! Je serai le plus jeune guillotiné de France ! »

L’accent qui agresse

Les perles : la justice

Une Alsacienne est accusée, avec trois complices, d’avoir sauvagement agressé un médecin et son épouse.
– Votre profession ? demande le président.
– Che dravaille pour la PJ, répond la jeune femme de son fort accent de l’Est.
– Vraiment, vous travaillez pour la Police Judiciaire ? renchérit le magistrat.
– Mais non, s’exclame la fille. Che dravaille pour la PJ : la « Pelle Jardinière » ! Je suis culottière…

La tête de Landru

Les perles : la justice

L’avocat général apostrophe Landru à plusieurs reprises :
– Je demanderai votre tête !

Le criminel sourit, puis, un rien désolé, finit par lui confier sa peine :
– Vous me parlez toujours de ma tête. Je regrette vraiment de n’en avoir qu’une à vous offrir.

Le Figaro en plein cœur

Les perles : la justice

C’est une femme de tête. Henriette Caillaux est la femme du ministre des Finances. Quand elle comparaît en 1914 devant la cour d’assises de la Seine pour avoir assassiné le directeur du Figaro, Gaston Calmette, auteur d’une vaste campagne de calomnie, l’élégante répond : « J’ai toujours un revolver sur moi. C’est une habitude que mon père nous a donnée, à ma sœur et à moi… » Et quand on lui demande d’exprimer un regret, elle se contente de ce mot : « Ces machins-là, ça part tout seul ! »