Perles de la justice

L’erreur judiciaire de Lucien Léger

Les perles : la justice

Le jour de sa condamnation aux assises, Lucien Léger s’adresse à la cour : « Monsieur le président, vous venez de commettre une erreur judiciaire. » Le président lui demande alors pourquoi il ne s’est pas expliqué plus tôt. « C’est pour prouver qu’on fait des erreurs judiciaires dans les cours d’assises », réplique l’impertinent, qui a d’ailleurs avoué le meurtre, avant de se rétracter.

Putain de République

Les perles : la justice

L’ex-maîtresse de Roland Dumas, Christine Deviers-Joncour, mise en cause dans l’affaire Elf, s’autoproclame « putain de la République » et fait un succès de librairie. Gros mots et gros cachets ne sont plus incompatibles.

Les désagréments du bagne

Les perles : la justice

Louis Cousin, faux-monnayeur de son état judiciaire, comparaît.
– Vous avez beau nier, dit l’accusation, vous irez au bagne…
– Cela m’ennuie un peu, monsieur le procureur, je n’y connais personne ! ose le prévenu.

Le X de baise-moi

Les perles : la justice

Le Conseil d’État se « lâche ». Il exige le classement dans la catégorie « X » de « Baise-moi », le film de Virginie Despentes. Sectarisme. Pourquoi ne serait-il accessible qu’aux polytechniciens ?

Le culot de Lucien Léger

Les perles : la justice

Lucien Léger, le plus ancien prisonnier de France, condamné à Versailles en 1964 à la réclusion criminelle à perpétuité et détenu depuis trente-six ans pour l’enlèvement et le meurtre du petit Luc Taron, onze ans, a le culot de poursuivre un journaliste pour « sensationnalisme ». Meurtrier, celui qui s’est autoproclamé « l’Étrangleur » n’apprécie guère qu’on le qualifie d’« assassin ». La prison était l’école du crime. Serait-elle devenue l’école du droit ?