Blagues nationalités

Temporalité russe

À la grande époque de l’URSS, le téléphone sonne à Moscou chez un pilote de ligne d’Aeroflot… C’est le fils de la famille qui répond.
– Allô ! Bonjour, est-ce que Boris est là ?
– Non, papa fait la ligne Moscou-Washington, il sera là dans trois heures…
– Bon, et ta maman ?
– Ludmilla, ma maman, est partie chercher du riz et de la viande, elle sera là demain vers midi.

Les aéroports juifs

La tour de contrôle de l’aéroport de Tel-Aviv répond au Boeing qui avait demandé l’autorisation d’atterrir :
– Atterrissage piste 12 dans 8 minutes. Mais on peut s’arranger et conclure 6 minutes.

Les machines américaines

Un type revient d’un voyage aux États-Unis et en parle avec un copain :
– Oh ! là-bas, c’est formidable ! Ils ont tout ce que tu veux ! Il y a des machines partout. Si tu as soif, tu vas au distributeur automatique. Si tu as faim, si tu veux acheter des cigarettes, il y a tout à portée de la main. J’ai même vu un truc formidable : c’est une machine qui te cire tes chaussures. Tu mets un dollar, tu places ton pied dans un trou qui est en bas de l’appareil et quand tu le ressors, tes pompes sont impeccables.
– Oui, mais dis donc, tous les pieds ne sont pas forcément à la bonne dimension pour le trou, non ?
– Oh ! Avant, non. Mais quand ils ressortent, oui.

Préjugés horaires

À l’aéroport de Roissy, du haut-parleur principal résonne la voix de l’hôtesse :
« Vol à destination de New York : départ 11 h 43, porte n° 12. »

Puis quelques instants plus tard :
« Vol à destination de Bruxelles : départ quand la petite aiguille sera sur le 11 et la grande sur le 5. »

Le ballon qui tombe

Un Allemand, un Italien, un Français et un Belge participent à une course en ballon au-dessus de l’océan. Le ballon est pris dans une terrible tempête et perd rapidement de l’altitude. Les quatre passagers jettent tout leur lest, mais le ballon continue à descendre vers les flots déchaînés. Il ne reste plus d’autre choix : si personne ne se sacrifie, c’est le naufrage assuré.

L’Italien a tellement peur qu’il préfère se jeter à l’eau.
– Viva Italia ! crie-t-il en sautant.

Hélas, le ballon continue à perdre de l’altitude. Les trois survivants se regardent et l’Allemand, bombant le torse, crie : « Deutschland uber alles », lance un regard méprisant sur ses compagnons et saute.

Le ballon descend toujours ! Alors le Français se redresse, crie « Vive la France » et jette le Belge par-dessus bord.