Blagues juifs

Le prêtre et les deux clochards

A l’approche de Noël, deux clochards bullent sur le banc d’un jardin public de Barcelone. Chacun des deux clochards a à ses pieds une casquette pour recueillir l’aumône auprès des passants. L’un des deux porte autour du cou une étoile de David, tandis que l’autre porte une croix au même endroit.

Les passent devant eux, sans un regard pour le clochard à l’étoile de David. Pour l’autre, qui porte la croix par contre, les affaires sont florissantes. Il ne se passe pas une minute sans que résonne le bruit d’une pièce tombant dans sa casquette.

Un prêtre qui était assis sur un banc non loin d’eux et qui les observait depuis un moment s’approche alors. S’adressant au clochard portant l’étoile de David à son cou, il dit :
– Monsieur, excusez-moi de me mêler de vos affaires, mais je tenais à vous faire la remarque : vous savez que l’Espagne est un pays catholique… C’est la raison pour laquelle vous n’obtiendrez jamais la charité en arborant un signe judaïque tel que l’Etoile de David !

A ce moment là, le clochard se tourne vers son compagnon avec la croix autour du cou, et il lui dit :
– Dis-donc Moshé, tu te rends compte, ce gars-là veut nous apprendre notre métier !

Appeler sa mère juive au téléphone

Le jeune Simon Benchemoul du Sentier appelle sa mère à Marseille au téléphone.
– Hé maman, comment tu vas ?
– Pas trop bien, répond la mère. Je me sens tellement faible.
– Et pourquoi tu te sens si faible maman ? Tu es malade ? S’inquiète Simon.
– Bah si je suis faible, ça doit être parce que je n’ai pas mangé depuis 38 jours.
– Mais enfin maman, c’est terrible ! Pourquoi n’as-tu pas mangé depuis 38 jours ?

Et la maman :
– Je ne voulais pas avoir la bouche pleine la prochaine fois que tu m’appelerais au téléphone.

Le malotru juif

C’est dimanche après-midi et Monsieur et Madame Lévi se baladent bras dessus, bras dessous dans le jardin public. Près de l’entrée du parc, ils croisent un monsieur sortant d’un W.C. public, monsieur qui a négligé de remonter sa braguette et dont les mâles attributs s’exhibent à l’extérieur…

Monsieur Lévi est outré :
– Quel malappris ! C’est honteux ! Je vais aller lui dire ma façon de penser !

Mais Madame Lévi le calme :
– Allons, sois indulgent avec lui : d’après ce que j’ai vu, il est juif comme nous…

Le chien de la mère juive

Madame Blumenstein bat le rappel auprès de tous les amis de la famille :
« Nous venons d’adopter un chien qui est extrêmement intelligent. Pourquoi ne pas venir nous rendre visite pour chabbat ? Vous pourrez l’entendre jouer du piano ! »

Chabbat arrive, et dans le salon des Blumenstein, les invités sont émerveillés lorsqu’ils peuvent voir et surtout entendre le brave Médor interpréter Chopin sans fausse note.

A tel point que madame Goldberg, un peu jalouse, avoue à son hôte :
« Dis-donc Rebecca, tu dois être drôlement fière d’avoir un chien si doué !… »

« Oï, pas tant que ça… » répond madame Blumenstein, « C’est mon mari qui lui a appris le solfège. Moi je voulais qu’il fasse médecine ».