poème triste
Les autres
Les autres nous dévorent
A petits feux, à petit torts
Et nous sans réagir
Acquiesçons d’un soupir
Et les autres utilisent
Notre vie, notre temps
Et nous culpabilisent
De n’en pas faire autant
Les autres nous sont gré
De n’être que pour eux
Un outil délabré
Mais qui les rend heureux
Les autres nous oublient
Quand ils n’ont plus besoin
Quand les années nous plient
Et que l’amour est loin
Les autres nous enterrent
Parce qu’ils sont obligés
Pour une fois de faire
Pour nous mines affligées
Les autres continueront
De vivre le bonheur
Et puis nous oublieront
Nous n’étions pas des leurs
Lazzi
ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.
La mort de ton amour
La mort de ton amour
Ce sont mille raisons
Pour se croiser le jour
Partager la maison
La mort de ton amour
C’est se croiser encore
Et se voir, être sourd
A l’appel de mon corps
La mort de ton amour
C’est la mort du désir
C’est cet air qui est lourd
De l’absence de plaisir
La mort de ton amour
C’est ne plus me parler
Et m’oublier toujours
Et ma vie avaler
La mort de ton amour
C’est le temps qui s’ennuie
Dans ce morne velours
Du vide de mes nuits
La mort de ton amour
C’est tuer nos rêves
Par des vils détours
Sans jamais de trêves
La mort de ton amour
C’est ne plus regarder
T’enfermer dans ta tour
Et ne plus me garder
Lazzi
ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.
Esclaves
Esclaves de nos regrets
Esclaves de nos passions
Plus rien ne nous agrée
Plus rien, plus d’attentions
Esclaves de notre vie
Esclaves de nos espoirs
Plus rien ne fait envie
Plus rien, que désespoir
Esclaves de nos travaux
Esclaves de nos rêves
Plus rien ne nous prévaut
Plus rien de notre sève
Esclaves du quotidien
Esclaves de nos sens
Plus rien, plus que des liens
Plus rien de notre essence
Esclaves, le voulons-nous
Est-ce à nous de choisir
Esclaves d’un monde fou
Où pouvons-nous partir
Lazzi
ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.
Voulez-tu ?
Jusqu’à maintenant tu m’as dit tu
Et aujourd’hui vous me dites vous
Que voulez-vous ou que veux-tu ?
Ne plus me revoir désirez-vous ?
« Je suis heureuse » me diras-tu
« Et tu ne l’es pas » me direz-vous
Par ces mots m’assassineras-tu ?
J’en suis persuadé, que voulez-vous
Tu me vois, vous ne me verrez plus
Vous vous êtes bien jouée de moi
Tu me dis ne pas l’avoir voulu
Vous m’avez causé bien des émois
Tu viens de faire une grave erreur :
Vous m’avez enlevé tout espoir
Tu porteras ma fin sur ton cœur
Vous savez, la mort n’est pas si noire…
Lazzi
ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.