poème rupture

N’importe qui, n’importe quoi

Je préfère t’imaginer morte
Pour que plus rien ne m’importe
Pour ne pas me dire à chaque fois
N’importe qui, n’importe quoi

J’aurais mieux aimer ne pas naître
Ne pas avoir à te connaître
Pour qu’au grand jamais je ne sois
N’importe qui, n’importe quoi

Et si jamais je t’ai aimée
A rien je ne veux plus penser
Pour ne pas me dire que tu vois
N’importe qui, n’importe quoi

Si je pouvais gagner la guerre
Tout ce que je voudrais faire
C’est que le monde soit pour toi
N’importe qui, n’importe quoi
Et que soit tout autre que moi
N’importe qui, n’importe quoi

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite

Départ

La flûte égrenant son air capiteux
L’horloge de ses tic-tac l’âme envoûtant
L’aiguille du besoin file la laine de tes yeux
Je bois de mon âme tes pleurs insistants
L’impression d’un souffle par la fenêtre
Le moulin broie le grain de mon être
Ton sourire court, changeant et volage
De l’une à l’autre de mes envies sans âge
L’espoir que j’appelle, que j’attends, ne vient pas
Bloqué dans le rêve de mon trépas
L’aiguille du besoin file la laine de tes yeux
Et mon cœur retentit du son de tes adieux

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.