poème rupture

Mal…

J’ai mal de toi
Quand tes yeux fuient
Ce qu’est ta vie

J’ai mal d’émoi
Quand tu me dis
Que ça suffit

J’ai mal pour toi
Quand ta douleur
Est intérieure

J’ai moi de mal
Quand tes enfers
Sont mes prières

J’ai des fois mal
Quand ton silence
Vers moi s’élance

J’ai moi pour mal
Quand tes pensées
Sont effacées

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Coule le fleuve

Au long fleuve du temps
Sur le pont des regrets
J’ai jeté nos instants
J’ai livré nos secrets

Pourtant j’ai combattu
Le long fleuve du temps
Et l’espoir j’ai perdu
Je n’étais que du vent

Et puis quand je t’ai vu
Tu me semblais fragile
Tu avais l’air déçue
Et je me sentais vil

Maintenant sois tranquille
Tu n’auras plus jamais
De paroles imbéciles
De quelqu’un qui t’aimais

Et le fleuve du temps
Emportera aussi
Tous mes rêves d’argent
Qui me gâchait la vie

J’avais le sentiment
Qu’un jour serais meilleur
Et puis voilà le vent
M’a emmené ailleurs

Je veux que tu oublies
Ce que je n’étais pas
Je mènerais ma vie
Où me mènent mes pas

Surtout plus de batailles
Pour trouver le bonheur
Il n’y a rien qui vaille
Moins que moi cet honneur

Nous avons essayé
De construire une vie
Le sort a balayé
A jamais cette envie

Riches de souvenirs
Et de malheurs parés
Allons nous rebâtir
Un futur séparés

Oublie-moi je t’en prie
L’insuccès tue l’amour
L’avenir te sourit
Et me boude toujours

Tu as placé en moi
Trop de rêves et d’espoirs
Et ce qui te déçoit
C’est toute mon histoire

Ta fortune est plus loin
Et moi je n’y suis rien
Car jamais mon destin
Ne te ferais du bien

Et le temps que tu veux
Un fleuve tranquille
Est un torrent furieux
Qui dit impossible

L’amour que j’ai connu
N’a jamais respiré
Le malheur que j’ai eu
Le temps l’a empiré

Et le fleuve en son lit
A gardé nos instants
Pour me donner l’oubli
Pour te donner le temps

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Rupture

Ne pleure pas
J’ai traversé ta vie
Comme une étoile filante

Ne pleure pas
Je t’ai donné l’envie
De te sentir vivante

Ne m’en veut pas
Si j’ai tourné la page
Et que j’ai voulu fuir

Ne m’en veut pas
Et garde mon image
Comme un bon souvenir

Ne cherche pas
Toi tu étais fourmi
Et moi j’étais cigale

Ne cherche pas
Je n’ai jamais appris
A être un homme banal

Ne le fais pas
Je sais à quoi tu penses
Mais ça ne change rien

Ne le fais pas
Il y a l’espérance
Qu’un homme sera tien

J’étais à toi
Attaché à ton bras
Comme un homme de peine

Mais je suis moi
Et je ne veux pas
Que ma vie soit vaine

Adieu passé
Qui s’envole déjà
Sur le vent des soupirs

Adieu passé
Aujourd’hui loin de toi
Je crois en l’avenir

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Pleurs

Ne sèche pas tes larmes
Continue à pleurer
Ce sont tes seules armes
Dans un monde éploré

Et je t’ai écouté
Me dévoiler ton âme
Tes yeux ont tant brillé
Quand tu parlais des drames
Et ton cœur s’est serré
Comme celui d’une femme
Qui ne veut pas montrer
Que le malheur l’entame

Ne sèche pas tes larmes
Continue à pleurer
Si tu savais ton charme
Quand tes yeux sont mouillés

Et ta main s’est levé
Comme un charmant barrage
Et tu as essuyé
Tes yeux mais pas la rage
Qui t’a illuminé
De l’halo sans âge
De l’être isolé
Qui veut tourner la page

Ne sèche pas tes larmes
Continue à pleurer
C’est mieux que le vacarme
De tes cris étouffés

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Passé

Dans mes yeux tu n’es qu’hologramme
Dans mes mains s’est éteint la flamme
Dans mon cœur où se joue le drame
Il n’y a rien qu’amour pour une femme

Prends mes yeux, ils ne servent à rien
Prends mes mains et fais-en ton bien
Prends mon cœur que déjà tu détiens
Il n’est rien qui ne fusse tien

Dans tes yeux je ne peux rien voir
Dans tes mains il y a mon espoir
Dans ton cœur, dans ta tour d’ivoire
Il n’est rien que je puisse croire

Dans les yeux une larme brûle encore
Dans mes mains la trace de ton corps
Dans mon cœur reste le décor
Ou tu as brisé notre accord

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.