blague village

La vieille dame qui a les boules

Au coin du village, dans une rue calme, quelqu’un déboutonne sa braguette pour un besoin pressant au coin d’une porte.

Le monsieur commence enfin à se soulager quand une vieille dame revenant de ses courses passe par là.

N’étant pas encore tout à fait aveugle, elle remarque que le monsieur a les mains prises (oui les deux). Elle s’avance alors et entame le dialogue :
– Excusez moi, mais voudriez vous me rendre un service ? Un peu surpris, le monsieur, gêné, répond tout de même :
– Euh ? Quoi au juste ?
– Ça fait tellement longtemps que je n’ai plus tenu un sexe dans mes mains… est-ce que je pourrais toucher une de vos boules ? Juste une, s’il vous plaît ?

L’homme est très embarrassé, et refuse gentiment mais la vieille dame se montre tellement gentille et persuasive qu’à force de se lamenter, la vieille dame obtient satisfaction.
– Ah…. ça fait si longtemps, s’il vous plaît, la deuxième, je peux ?

Cette fois-ci le monsieur se fait un peu moins prier, et la vieille dame obtient satisfaction.

C’est lorsque la vieille dame a dans chacune de ces mains une des boules du monsieur, qu’elle se met à les frapper violemment l’une contre l’autre, en répétant comme une litanie :
– On-ne-fait-pas-pi-pi-sur-mon mûûûû-reuux…

La blague des vaches

C’est une directrice d’une école laïque dans un petit village du Cantal. Et elle était drôlement furieuse parce que tous les jours, le père Eugène, pour gagner du temps, faisait traverser la cour de l’école à ses vaches. Et la cour de récréation était dans un drôle état, après leur passage…
– Je leur ai écrit plusieurs fois, à la Mairie ! Ils ne m’ont jamais répondu ! Bon, demain, s’il revient, l’Eugène va m’entendre !

Et le lendemain, comme d’habitude, le père Eugène arrive avec ses vaches.
– Allez, les petites !
– Dites donc, père Eugène, vous allez me faire le plaisir de prendre vos vaches et de faire le tour ! Maintenant c’est terminé, de traverser la cour ! Enfin, quand même, ici c’est une école !
– Eh, mais ch’peux point faire le tour, moué !
– Ah oui ? Et pourquoi ça ?
– Ch’ peux point faire le tour parce que ça me fait faire un cré bon dieu d’détour… L’école, c’est le chemin le plus court. Vous vous rendez compte, à pied, sans chien, avec un troupeau de vaches ? Mais si ch’ fais le tour, j’ me rallonge d’au moins cinq cents mètres, ma bonne dame ! Moi, ch’ peux point !
– C’est bien beau, tout ça, mais regardez-moi dans quel état vous me mettez cette cour ! C’est pas Dieu possible ! Je ne sais pas, moi ! Je veux bien que vous passiez par là, mais alors revenez nettoyer !
– Eh, c’est qu’ moué j’ n’ai point l’temps, vous comprenez…
– Ah il faut trouver un moyen, ça ne peut pas continuer comme ça ! Vos vaches, elles ne peuvent pas se retenir ?
– Ah ben vous en avez d’ bonnes, les gens d’Ia ville… Vous savez, les vaches, pouvez toujours leur expliquer : elles font ce qu’elles veulent !
– Et si vous leur mettiez un sac sous la queue ?
– Un sac sous la queue ?
– Oui, vous voyez, un genre de petite bourse : ça ferait moins de saletés !
– Ben moué, ça fait tantôt soixante-dix ans que j’en ai deux sous la queue, et c’ n’est point pour ça que j’arrive à faire dedans !

Qui a péché avec Lulu ?

C’est dimanche matin, dans un petit village. Au confessionnal, le curé écoute les péchés de ses paroissiens.

Le premier lui dit :
– Mon père, j’ai péché hier avec Lulu.
– Ce n’est pas bien, mon fils… Tu réciteras dix Ave, chaque jour, pendant deux semaines.

Puis un second paroissien entre et dit au curé :
– Mon père, j’ai péché hier avec Lulu et je ne le regrette même pas.
– Ce n’est pas bien, mon fils… Tu réciteras vingt Ave, chaque jour, pendant deux semaines.

Le curé commence à s’inquiéter et, lorsque la personne suivante entre, il lui demande :
– Toi aussi, tu as péché avec Lulu ?
– Non, lui répond-il.
– Ah, enfin une personne sage et digne. Et comment t’appelles-tu, mon enfant ?
– Lulu !

La blague du bègue indien

Dans la jungle en Inde, il y avait un tigre qui n’arrêtait pas d’attaquer et de manger les gens d’un village.

Les villageois décidèrent de faire appel à un chasseur professionnel. Ils choisirent pour l’accompagner Toto, qui est bègue, mais qui connaît les environs comme sa poche. Tous deux partirent à la recherche du tigre.

Au bout d’un moment le chasseur fut fatigué et se reposa. Mais le tigre en profita pour se rapprocher, se rapprocher.

Toto le vit et cria :
« LE TI… TI… LE TII.. »

Mais le tigre continua à se rapprocher, se rapprocher.
Enfin Toto cria :
« LE TIGRE !!! »
Le chasseur se retourna alors, mis le tigre en joue et le tua.

Les deux compagnons rentrèrent alors au village. Une fête fut organisée en l’honneur des deux héros.

A un moment pendant la fête, Toto fit :
« HIP… HIP… HIP… ! » Et tout le monde enchaîna : « HOURRA ! »

Et Toto fait :
« HIP… HIP… HIP… ! » Et tout le monde enchaîna : « HOURRA ! »
Et Toto fait :
« HIP… HIP… HIP… ! » Et tout le monde enchaîna : « HOURRA ! »

… et tous furent mangés par les hippopotames.

La tombe de la vieille fille vierge

C’est dans un tout petit village que ça se passe. Là, une vieille fille avait toujours été très fière de sa condition. A tel point que, voyant ses derniers jours venir à grands pas, elle était allait voir le gars des pompes funèbres pour lui dire :
– Sur ma tombe, il faudra que vous inscriviez « Née vierge, elle a vécu en vierge et est morte vierge. »

Un peu plus tard, voilà notre vieille fille qui trépasse. L’employé des pompes funèbres chargé de réaliser la gravure sur la tombe – qui se trouve être le pire des fainéants – s’y prend à la dernière minute, et, n’ayant plus le temps de graver la totalité de l’épitaphe la change en :
« Renvoyée non décachetée. »