blague synagogue

La troglodyte polyglotte

Madame De Suza, la concierge, est très fière d’avoir une fille qui se débrouille très bien avec ses études.

Elle ne résiste pas à l’envie de s’en vanter auprès de la locataire du premier :
– Ma dernière, Maria, elle fait des jétoudes de langues à l’ouniverchité. Elle est très très forte vous chavez… Ch’est oune vraie troglodyte !
– Vous voulez dire « Polyglotte » ? la reprend la locataire.
– « Troglodyte »… « Polyglotte », … Tout cha pour moi, ch’est des Chynagogues !

Les objets du culte

C’est un juif qui fait des affaires terribles. Un jour il va à Bruxelles, et là, à la frontière, le douanier lui demande :
– Est-ce que vous pourriez ouvrir le coffre, s’il vous plaît ?

Il ouvre le coffre, et qu’est-ce qu’il trouve, le douanier, dans le coffre ? Il trouve deux cents soutiens-gorge.
– Mais dites, alors là, il ne faut pas rigoler, il va falloir payer une taxe.
– Mais monsieur, on ne va quand même pas payer une taxe pour des objets du culte !

Le douanier :
– Vous vous foutez de moi ? Ce sont des objets du culte ?
– Parfaitement, ce sont des calottes pour la synagogue, je n’ai pas eu le temps de les séparer en deux.

La querelle du Grand Pardon

C’est Simon Benchemoul et David Bensoussan qui se retrouvent devant la synagogue le jour du Grand Pardon. Ces deux grossistes en tissu du Sentier ne peuvent pas s’encadrer, mais aujourd’hui, c’est Yom Kippour, et il faut bien faire la trêve…

Le premier dit à l’autre :
– Eh bien je te souhaite tout ce que tu me souhaites !

Et l’autre de répondre :
– Ah non, tu ne vas pas recommencer !!!

Clinton et l’information juive

C’est Clinton qui fait venir son conseiller.
– Dites-moi Henri (c’est son nom, évidement), pouvez-vous m’expliquer la raison pour laquelle les Juifs sont toujours au courant de chaque chose avant tout le monde ?
– C’est tout à fait juste Monsieur le Président, maintenant que vous me le faites remarquer, j’en prends conscience, réponds Henri très inspiré.
– Henri, épargnez-moi vos états d’âme et trouvez-moi la solution pour percer leur secret, s’exclame Clinton excédé par la mollesse de son conseiller. Je vous paye pour vos conseils.

Le lendemain, le conseiller revient l’air ravi et les joues roses, convaincu d’avoir la solution :
– Monsieur le Président, j’ai trouvé, j’ai trouvé ! Lance Henri sur un ton triomphateur. La solution consiste à s’infiltrer dans les milieux juifs, en clair à réussir à se faire passer pour un juif, explique le conseiller un peu évasif.
– Admettons, rétorque Clinton, mais de quelle façon ?
– Monsieur le Président, on va vous déguiser en juif et de cette manière il vous sera aisé de vous mélanger parmi ces derniers, d’ajouter Henri de plus en plus enclin à espérer une augmentation.
– Admettons, répète le Président, mais sur quel terrain pourrais-je agir, poursuit-il incrédule.
– On va vous déposer samedi matin, jour du Shabbat devant une grande synagogue et ainsi il vous sera facile de rentrer en contact avec vos, pardonnez-moi la plaisanterie « coreligionnaires », s’esclaffe Henri, et d’obtenir des informations.

Satisfait de cette idée, Clinton demande à ce que l’on fasse venir un déguiseur. On déguise donc le président comme un juif orthodoxe, barbe noire, papillotes, chapeau, manteau sombre, etc…, tant et si bien que même Clinton à du mal à se reconnaître quand il se regarde dans un miroir.

Le tour est joué, et que cela tombe bien, le lendemain c’est samedi. Donc on conduit Clinton devant la grande synagogue. Evidemment il est un peu perdu au milieu de cette foule de barbus qui arrivent pour accomplir l’office du matin. Aussi il suit le mouvement et pénètre dans le Temple. Ne sachant comment agir et l’attitude un peu gauche, un juif sympathique s’approche de lui :
– Shabbat Chalom, lui dit-il, tu me sembles mal à ton aise ?
– Euh, effectivement je suis nouveau dans cette ville, balbutie le Président, et je ne connais pas les habitudes de votre synagogue, conclu t-il un peu angoissé.
– Ne te fais pas de souci, ici c’est comme dans toutes les synagogues le samedi matin, de conclure le religieux.

Alors Clinton se dit que l’occasion est trop propice et discrètement :
– Sans vouloir te déranger, et comme je suis nouveau ici, te serait-il possible de m’apprendre une petite nouvelle, un scoop, quelque chose que je ne saurais pas ? Se hasarde le Président avide de percer le fameux secret.
– Oui, mais alors tout à fait entre nous, lui susurre le juif à l’oreille en observant de chaque côté afin d’affirmer sa discrétion, il paraît que le Président Clinton va venir à la synagogue !

Le don pour la synagogue

Un inspecteur du fisc se rend à la synagogue et demande à voir le rabbin. L’assistant le conduit dans le bureau du rabbin qui l’invite à entrer et lui offre un siège.
– Monsieur le rabbin, un des fidèles de votre synagogue, monsieur Bensoussan a déclaré sur sa déclaration de revenus de l’an dernier avoir fait un don de 10.000 euros pour la remise en état de ce temple. Pouvez-vous me confirmer ce don ?

Le rabbin répond :
– C’est tout à fait exact. Monsieur Bensoussan nous a fait un don de 10.000 euros l’an dernier.

Puis, lorsque l’inspecteur du fisc est parti, il se tourne vers son assistant et lui glisse à l’oreille :
– J’aurai du lui dire : « Maintenant, il VA le faire »…