Boris, un marin russe est à Hambourg depuis ce soir car son cargo y fait une escale technique. Il décide d’aller se payer du bon temps dans un bordel.
Lorsqu’il arrive à l’entrée, il demande à la mère maquerelle dans un allemand approximatif : – Moi vouloir fille !
La tenancière lui fait signe de la suivre à l’étage et le fait entrer dans une chambre dans laquelle une fille l’attend. Puis elle laisse la fille et la marin se débrouiller.
Cinq minutes plus tard, la pensionnaire du bordel descend les escaliers en criant : – Ah ça JAMAIS ! Comment avez-vous le toupet de me proposer ça ?
La mère maquerelle lui demande aussitôt ce qui se passe, et la fille répond : – Mais madame, c’est qu’il a voulu me payer en roubles !
Le client d’une prostituée ricane en voyant qu’elle s’est relevée, le croyant endormi, pour lui faire les poches. – Je suis un honnête chef d’entreprise qui paie ses impôts, s’esclaffe-t-il. Autant dire, ma jolie, que voilà longtemps que je me suis fait dépouiller, le plus légalement du monde, par le percepteur.
Monsieur le Curé montant à Paris pour un colloque, décide d’aller voir une prostituée.
En partant du centre de congrès avec les premiers et rentrant au petit séminaire afin de dîner avec les derniers, il a eu le temps d’avoir sa première expérience sexuelle.
Rentré dans sa campagne et allant pisser au fond du jardin une semaine après, il voit un magnifique chou-fleur sur le bout de sa queue.
Il décide d’aller consulter le médecin du village et lui explique avant de lui montrer son attribut que « si il est comme ça, c’est que le lapin qu’on leur a servi au dîner, n’était pas frais… »
Il soulève sa soutane, le médecin regarde, ne dit pas un mot, remplit une seringue et lui injecte le liquide dans la fesse : – Voilà, Monsieur le Curé, tout est terminé, vous ne me devez rien, ce seront mes bonnes œuvres.
Le Curé ouvre la porte pour sortir, heureux de s’en tirer à si bon compte, quand le médecin le rappelle et lui dit : – Monsieur le Curé, la prochaine fois que l’on vous servira du lapin qui a cette allure, n’hésitez pas : au bout de la fourchette, mettez une capote !
Un soir, Charles-Hubert de Plouhanec quitte son pavillon (de six étages) de Neuilly avec la Rolls pour se rendre dans le petit bar qu’il fréquentait, étant militaire, voilà déjà longtemps. Il cherche son vieux pote Marcel… et le trouve. – Salut, Marcel ! – Eh mais, l’aristo ! Ça fait une paie ! – Ben oui, que veux-tu. Dis… – Ouais. T’as besoin d’un tuyau, hein ? – Ben oui. Me faudrait une fille, mais alors, très maigre, tu vois ? – Mouais. Va deux rues derrière le bistrot, et tu demandes la grande Monique, de ma part. – Merci vieux !
Et il suit les indications de Marcel. Ayant trouvé Monique (une perche maigre à faire peur), il lui demande : – C’est combien ? – 100 mon loup. – OK, montez. Et il ouvre la portière. – Ah non (elle louche sur la bagnole), t’es un richto, toi, et ils sont tous malades, les riches. Moi, je suis une honnête pute, pas de cochonneries, hein ! – Bon, bon. voilà 100 de plus et taisez-vous.
Elle monte dans la Rolls, il démarre et 15 minutes plus tard arrive chez lui.
Monique : – Oah non, hein, dans ces grandes maisons, il s’y passe trop de choses. On retourne à mon hôtel, je marche pas ! Il lui cloque encore 100 euros, elle se tait et le suit.
La faisant entrer dans le salon (celui où il y a le piano), il appelle la bonne et lui demande : – Gertrude, faites venir Marie-Louise, je vous prie.
Se retournant vers la grande Monique : – Et vous, déshabillez-vous !
Monique : – Beeeh ! Vicelard ! Avec une fille ? Pas mon truc. Je me tire. Il lui redonne 100 euros : elle se déshabille.
La servante entre alors, avec une petite fille de six ans. La prenant par la main, il s’approche de la grande Monique et lui dit : – Vous voyez, Marie-Louise, comme vous deviendrez si vous ne mangez pas bien votre soupe ?