blague marin

La bouteille du pêcheur

Un ancien pêcheur vient rendre visite à un de ses vieux compagnons à la retraite, il l’interroge :
– Que fais-tu, à présent, pour occuper toutes tes journées ?
– Tu le vois, j’essaie d’introduire des petits bateaux en bois dans une bouteille et ce n’est pas facile !
– Avoue que c’était plus marrant au temps de notre jeunesse, quand on se livrait à une activité encore plus difficile, surtout avec le capitaine qu’on avait : introduire des bouteilles sur le bateau.

Le perroquet suisse

Un marin passe à la douane, cachant un perroquet dans son sac. Brusquement, le sac fait entendre :
– Coucou ! Coucou !

Devant l’étonnement du douanier, le marin explique rapidement :
– Cette fois, j’ai emporté une horloge suisse. Je n’ai pas réussi à la régler, comme vous le constatez…

Sorti de la zone portuaire, le marin s’exclame :
– Jacquot, tu n’as pas de certificat de santé, tu risquais l’euthanasie ! Pourquoi ne m’as-tu pas écouté et pourquoi ce « coucou » au lieu de « dring » ?

Le perroquet penaud :
– Dans ma forêt, il y a des coucous faciles à imiter, mais il n’y a pas de réveille-matin…

Le livre de navigation

Un commandant de la Marine Nationale vient de mourir. Or, ce commandant était une célébrité car au cours de sa carrière, il était tombé dans une dizaine de tempêtes et chaque fois, il s’était isolé dans un coin de la passerelle, avait consulté un livre minuscule de la grosseur d’une boite d’allumettes et avait donné les ordres nécessaires pour sauver son bateau. Au cours de la veillée funèbre, son second désire récupérer le petit livre. Il s’approche du mort, glisse sa main dans la poche de sa vareuse et s’empare de l’ouvrage. Aussitôt fait, il prend congé et rentre chez lui. Là, confortablement installé et à l’abri des regards indiscrets, il ouvre le petit livre et lit :
– Tribord = droite. Bâbord = gauche.

Déformation marinière

Un automobiliste, qui roule vers le sud en tirant son voilier sur une remorque, est bloqué par un bouchon sur l’autoroute.
– Descends, dit-il à sa femme, et grimpe en haut du mât. Si tu vois où se termine le flot de voitures, crie très fort : «Terre ! Terre ! »