Un requiem pour Leibowitz (Torah Torah Torah) de Igor Mortis dans la série Casher aux éditions Calmant-Lévy
Un cantique pour Leibowitz est un classique de la littérature de Science-Fiction et Tora (Tigre) Tora Tora, le cri de guerre des pilotes japonais qui attaquèrent Pearl Harbour.
La rigor mortis signifie « raideur cadavérique ».
La viande casher doit être préparée dans l’observation des principes religieux juifs (et, notamment, être vidée de tout sang !)
Les éditions Calmann-Lévy existent vraiment – mais sans « t ».
La future réforme des retraites s’annonce néfaste pour les auteurs de bandes dessinées déjà prolétarisés. Or, sans artiste, plus de média. Soutenez l’action du SNAC BD !
Maudites méninges ! de Kurt Nabab dans la série Donovan agent du C.E.R.V.O. aux éditions Décès Comique.
Donovan’s brain est le titre anglais du roman de Curt Siodmak, Le Cerveau du Nabab, paru dans la série noire. Le héros mène des recherches pour mesurer l’évolution d’un cerveau qui survit hors du corps humain. Un accident lui livre un cobaye humain : il suffit de le déclarer mort et d’extraire son cerveau pour le brancher à une machine. Sauf que ce n’est pas le cerveau de n’importe qui : c’est celui d’un riche sale type du nom de Donovan. Il a des projets et commence à manipuler le chercheur grâce à sa puissance cérébrale, son opiniâtreté et sa phénoménale méchanceté. Un classique de la littérature de science-fiction.
J’ai détourné le titre de l’édition française de Nick Fury, Agent of the S.H.I.E.L.D, parue aux Humanoïdes Associés sous le titre Nick Fury, agent du S.E.R.V.O., pour laquelle l’éditeur a fait un excellent travail d’adaptation. Il s’agit d’un florilège d’épisodes réalisés par Jim Steranko, le concepteur du look d’Indiana Jones.
Le dessin, en revanche, est un démarquage de la couv’ réalisée par Jack « the King » Kirby pour la première apparition du super-agent secret Marvel – et non DC – qui, à l’époque, est un caucasien !
Quant au titre, Maudites Méninges, c’est un détournement du titre du roman de Philippe Djian, Maudit Manège, qui est la suite de 37,2 le matin.
À Barcelone, l’école Tàber retire de sa bibliothèque 200 livres jugés « sexistes » ou « toxiques ». Parmi eux, les contes des frères Grimm, les contes de Perrault et la légende de Saint-Georges.
Censeur : « Par contre, on va garder Fahrenheit 451. » (Dessin du 9 mai 2019)
Après la « discrimination positive », la « Blitzkrieg positive » et en attendant « l’apartheid positif », le « racisme progressiste » et le « fascisme fun », voilà la « censure éclairée » où comment des individus « progressistes » s’érigent en censeurs « éclairés » et s’arrogent le droit de dire aux autres ce qu’il faut lire ou ne pas lire. Bien entendu, le fascisme, c’est toujours les autres.
L’Homme de Rio ne répond plus de François Merlin dans la série Super Crime Club aux éditions Charon. « Gambadant comme un fauve, Bob Saint-Clar échappe aux griffes de l’ignoble Karpof. »
Dans Le Magnifique, Jean-Paul Belmondo incarne Bob Saint-Clar, le meilleur agent secret du monde. Il a le visage de son créateur, François Merlin, écrivain besogneux qui tape au kilomètre les aventures de son avatar. Quant à l’ignoble Karpof, chef des services secrets albanais dans la fiction, il dirige les éditions Charon dans la réalité… Et c’est l’éditeur de Merlin.
Le film est un peu déstabilisant : il commence comme une parodie (à peine) outrée des films d’espionnage à la sauce James Bond pour virer à la mise en abyme, où l’on suit en parallèle les déboires professionnels et sentimentaux du malheureux François Merlin, déboires qui rejaillissent sur les péripéties que vit Saint-Clar, pour finalement assister à un final hautement délirant.
Bébel en fait des tonnes comme agent-secret, auteur raté, pitre, folle tordue (il roule une galoche à Karpof/Charon avant de lui déclarer sa flamme et de se sauver avec lui en tandem !) tandis que le film passe à la moulinette tous les poncifs du genre (c’est plutôt S.A.S. qui est dans le collimateur) et c’est réjouissant.
J’ai donc repris la présentation de la collection des Super Crime Club des éditions Charon (on aperçoit brièvement quelques couvertures dans le film – dont Le Pigeon Maltais ^^) qui lorgne sur les collections S.A.S. de Gérard de Villiers, et caricaturé Belmondo en Bob Saint-Clar.
Le sang versé est un clin d’œil au pré-générique des James Bond, quant à la formule « gambadant comme un fauve… », elle reprend et détourne la figure de style usée jusqu’à la corde que François Merlin emploie dans chacun de ses romans : Bob Saint-Clar fait tout « comme un fauve ».
Belmondo a joué dans L’Homme de Rio de Philippe de Broca, une des meilleures adaptations pirates des aventures de Tintin (avec Les Tribulations d’un Chinois en Chine, encore avec Belmondo) et Rio ne répond plus est le deuxième volet des aventures parodiques d’OSS 117 avec Jean Dujardin.
Cette couverture est une dédicace à mes deux libraires préférés, François et Thibault, dont Le Magnifique est un des films-cultes.