blague juif
La boutique d’horlogerie

Une touriste, en promenade dans une ville étrangère, remarque que sa montre ne marche plus. Elle commence à chercher une boutique d’horlogerie pour la faire réparer. Or, dans le quartier où elle se trouve, toutes les enseignes sont écrites en hébreu.
Elle trouve enfin un magasin dont la vitrine est remplie de toutes sortes d’horloges. Elle entre et dépose sa montre sur le comptoir, devant le propriétaire de la boutique.
– Pouvez-vous me réparer cette montre ?
– Non, madame, ça m’est tout à fait impossible.
– Mais pourquoi ? Il s’agit d’un modèle très ordinaire !
– Hélas, je ne peux pas vous aider. Je ne suis pas horloger. Je suis rabbin, et j’effectue des circoncisions.
– Mais alors, pourquoi ces horloges dans votre vitrine ?
– Chère madame, qu’aurais-je dû y mettre, à votre avis ?
Chacun son métier !

Simon vend des frites dans la rue. Il reçoit la visite de Moshé, qu’il n’a pas vu depuis quelques années.
– Alors Simon, ça va ?
– Oui Moshé ça va.
– Ah ! Je suis content pour toi, Simon !
– Merci Moshé.
– Et tu ne me demandes pas comment ça va, moi ?
– Si je te le demande. Moshé, comment ça va ?
– Eh bien Simon, ça va pas bien. Je suis ruiné, je n’ai plus de quoi manger, ni payer mon loyer. Les huissiers sont chez moi tous les jours, ma femme veut se suicider.
– Ah c’est bien triste Moshé.
– Et toi, ton commerce, ça marche bien, Simon ?
– Oh tu sais, comme ci comme ça.
– Simon, on se connaît depuis au moins vingt ans, non ?
– Eh bien, depuis notre Bar Mitsva (communion, à l’âge de treize ans), j’ai trente-trois ans, ça fait vingt ans en effet.
– Simon, au nom de notre amitié, est-ce que tu pourrais me prêter cent euros ?
– Ah Moshé, ça aurait été avec plaisir, mais je ne peux pas, je n’ai pas le droit.
– Comment ça ?
– Tu vois la banque en face ? Nous avons passé un contrat. Le banquier m’a promis qu’il ne vendrait jamais de frites. Et je lui ai promis que je ne prêterais jamais d’argent.
Le complexe d’Œdipe

Les parents du petit Samuel, les Bensimon, sont très inquiets, il semble souffrir de graves troubles mentaux. Ils l’emmènent donc voir un psy.
Le psy demande aux parents d’aller dans la salle d’attente afin qu’il puisse s’entretenir seul à seul avec leur fils. Au bout d’un quart d’heure il sort et dit aux parents :
– C’est très grave, votre fils fait un complexe d’Œdipe.
La mère répond :
– Un complexe d’Œdipe ? Oh c’est pas grave, du moment qu’il aime sa mère…