blague culpabilité

Chapeau le jugement !

Un individu est jugé pour le meurtre d’une vieille dame mais aucune preuve formelle ne peut être relevée contre lui. Parmi les pièces à conviction, glanées sur le lieu du crime, on a bien trouvé un vieux chapeau gris mais l’accusation n’a pu prouver qu’il appartenait au supposé assassin. Le président annonce alors :
– Le tribunal n’ayant pu relever aucune preuve de culpabilité contre vous, accusé, vous êtes libre.

Et, tandis que l’avocat de la défense triomphe, l’homme se lève, hilare et demande :
– Une question, monsieur le président ?
– Je vous écoute.
– Est-ce que je peux reprendre mon chapeau ?

L’obscurité défensive

Cet accusé qui passe devant le tribunal, demande que le procès soit renvoyé à une date ultérieure.
– Pour quelle raison ? demande le Président.
– Parce que mon avocat est malade.

Le président hausse les épaules :
– Je veux bien vous l’accorder, dit-il. Mais une chose m’intrigue. Je me demande pourquoi vous tenez à ce renvoi. Un agent de police vous a surpris en flagrant délit de cambriolage, deux témoins vous ont vu, les empreintes digitales relevées sur les lieux correspondent aux vôtres et vous avez fait des aveux complets que vous avez maintenus. Rarement une affaire n’a été plus claire. Dans ces conditions, je me demande ce que votre défenseur pourrait bien dire !
– Justement, monsieur le Président, moi aussi !

La voiture abandonnée

Les perles : la justice

Une affaire de voitures volées. Le prévenu croit se dédouaner de sa culpabilité en affirmant que le véhicule dérobé n’appartenait à personne, quand le président du tribunal l’interrompt et s’adresse à lui sur un ton sentencieux : « Non, monsieur, il n’y a que deux choses qui n’appartiennent à personne : les oiseaux dans le ciel et les poissons dans la mer ! » Un grand moment littéraire.

Responsable mais pas coupable

Les perles : la justice

Georgina Dufoix invente un nouveau concept dans l’affaire du sang contaminé. Son « responsable mais pas coupable », dernière trouvaille ministérielle, fera le tour du monde. Cela ne l’empêche pas d’être relaxée devant la Haute Cour. Depuis, on a inventé les « délits non intentionnels ».