blague courrier

La correspondance de Colonna

Les perles : la justice

Dans une lettre adressée à l’hebdomadaire nationaliste corse U Ribombu, Yvan Colonna, le tueur présumé du préfet Érignac, en cavale depuis mai 1999, sort de sa réserve : « Je n’y suis pour rien dans cette affaire (…) Je redescendais chez moi avec mes chèvres, lorsque j’ai rencontré quelqu’un qui m’a dit que j’étais activement recherché par la police pour l’affaire Érignac. » Vingt mois pour pareille fulgurance épistolaire, Yvan Colonna peut revoir sa copie.

La sixième lettre

Les perles : la justice

Un avocat, qui écrivait régulièrement à un de ses confrères pour s’enquérir du cours anormalement sommeillant d’un dossier, finit en désespoir de cause par prendre la plume : « Cher confrère, combien de fois faut-il vous écrire avant que vous ne vous décidiez à me répondre ? » Et l’avocat peu diligent de lui répondre par retour du courrier : « Cher maître, sachez que je ne réponds qu’à la sixième lettre. Or si je ne m’abuse, votre courrier n’est que le cinquième. J’attends donc avec impatience votre prochaine missive ! » S’il n’a guère contribué à faire reculer les lenteurs de la justice, il aura au moins fait avancer le sens de l’humour judiciaire.

La piquante attention ministérielle

Au ministère, un chef de section :
– Allez porter cette lettre dans le bureau du ministre et mettez-là bien en vue !

À son retour, le chef de section demande à l’employé :
– L’avez-vous mise en bonne place ?
– Oui monsieur, je l’ai laissée sur le fauteuil avec une épingle, la pointe en l’air.

L’écriture du fils

Un père confie à un ami :
– Quand mon fils m’écrit, je suis toujours obligé de consulter le dictionnaire !
– Tu as de la chance… Moi, quand le mien m’écrit, je suis obligé de consulter mon compte en banque !