blague courrier

Séduction épistolaire

L’art épistolaire ne se perd pas pour tout le monde. La fin de cette lettre en atteste. Écrite par un homme d’une quarantaine d’années, elle est adressée à une jeune fille de vingt ans qu’il courtise en vain depuis longtemps déjà. En voici la conclusion :
– Mademoiselle, décidez-vous de grâce. Vous me faites perdre les meilleures années de votre vie…

Politiquement incorrect

Un candidat aux élections, se plaint d’avoir reçu une quantité de lettres injurieuses.
– Faites comme moi, lui dit un ami. Quand je reçois une lettre où l’on me traite de « canaille », je ne la lis jamais.

La correspondance de Colonna

Les perles : la justice

Dans une lettre adressée à l’hebdomadaire nationaliste corse U Ribombu, Yvan Colonna, le tueur présumé du préfet Érignac, en cavale depuis mai 1999, sort de sa réserve : « Je n’y suis pour rien dans cette affaire (…) Je redescendais chez moi avec mes chèvres, lorsque j’ai rencontré quelqu’un qui m’a dit que j’étais activement recherché par la police pour l’affaire Érignac. » Vingt mois pour pareille fulgurance épistolaire, Yvan Colonna peut revoir sa copie.

La sixième lettre

Les perles : la justice

Un avocat, qui écrivait régulièrement à un de ses confrères pour s’enquérir du cours anormalement sommeillant d’un dossier, finit en désespoir de cause par prendre la plume : « Cher confrère, combien de fois faut-il vous écrire avant que vous ne vous décidiez à me répondre ? » Et l’avocat peu diligent de lui répondre par retour du courrier : « Cher maître, sachez que je ne réponds qu’à la sixième lettre. Or si je ne m’abuse, votre courrier n’est que le cinquième. J’attends donc avec impatience votre prochaine missive ! » S’il n’a guère contribué à faire reculer les lenteurs de la justice, il aura au moins fait avancer le sens de l’humour judiciaire.