blague commandant

La tempête du repas

À peine le paquebot de croisière eut-il quitté le port qu’une forte tempête se déchaîna. Le soir, les douze passagers qui devaient prendre leur repas à la table du commandant, arrivèrent dans la salle à manger dans un piteux état. L’officier leur souhaita la bienvenue en ces termes, alors que tanguait toujours le navire :
– J’espère que les douze personnes ici présentes feront une agréable traversée et je suis heureux de voir autour de moi ces onze visages sympathiques… Nous dînerons donc ensemble tous les huit pendant la durée du voyage… et puisque nous sommes quatre nous pourrons faire un bridge après le repas… Ensuite, je propose que tous les deux nous allions prendre un whisky dans ma cabine… Maître d’hôtel ! Vous pouvez desservir ! J’ai horreur de dîner seul !

Le livre de navigation

Un commandant de la Marine Nationale vient de mourir. Or, ce commandant était une célébrité car au cours de sa carrière, il était tombé dans une dizaine de tempêtes et chaque fois, il s’était isolé dans un coin de la passerelle, avait consulté un livre minuscule de la grosseur d’une boite d’allumettes et avait donné les ordres nécessaires pour sauver son bateau. Au cours de la veillée funèbre, son second désire récupérer le petit livre. Il s’approche du mort, glisse sa main dans la poche de sa vareuse et s’empare de l’ouvrage. Aussitôt fait, il prend congé et rentre chez lui. Là, confortablement installé et à l’abri des regards indiscrets, il ouvre le petit livre et lit :
– Tribord = droite. Bâbord = gauche.

Le langage des marins

Entendant deux marins novices parler de « laver le plancher », le commandant rugit :
– On dit briquer le pont, compris ? Et une corde s’appelle un filin. Ce côté-ci, c’est le tribord et celui-là le bâbord. Maintenant, le premier qui se trompe, je le largue par cette petite fenêtre ronde que vous voyez là-bas