blague clochard

Les méfaits de la boisson

– Un jour, raconte un clochard, je me suis mis à boire. Dans les années qui ont suivi, j’ai perdu ma place, ma santé a décliné, et, finalement, ma femme m’a quitté. Cela m’a fait l’effet d’un électrochoc. J’ai suivi une cure de désintoxication qui m’a conduit a cesser totalement de boire. Peu à peu, ma santé s’est rétablie, j’ai retrouvé un travail et, finalement, ma femme est revenue. C’est alors que je me suis remis à boire…

L’évanouissement du clochard

Sur les Boulevards, un clochard aux cheveux blancs jouait de l’accordéon, par un froid sibérien. Soudain, il a un étourdissement et tombe évanoui.

On s’empresse autour de lui et on le transporte dans une brasserie voisine:
– Ouvrez-lui son col, dit un monsieur.
– Donnez-lui un verre de rhum, conseille une dame.
– Appelez police-secours, fait une troisième personne.
– Donnez-lui un verre de rhum, répète la dame.
– Passez-lui de l’eau sur les tempes, suggère une jeune fille.
– Donnez-lui un verre de rhum, insiste la dame.

A ce moment, le clochard ouvre un oeil et murmure :
– Mais, enfin, Bon Dieu ! Allez-vous vous décider à l’écouter, cette femme ?

Le 69 des vieux clodos

Ça se passe de nos jours, un très très vieux clodo marche dans un chemin de campagne accompagné par un nuage de mouches qui ne se trompent pas sur l’état de propreté du gars.

Le très très vieux clodo discerne soudain, venant à sa rencontre, une silhouette vaguement féminine, elle aussi environnée d’un nuage de mouches…

Le clodo :
– Nom de Dieu, cette silhouette, cette démarche, cette odeur, C’est GERMAINE !

En face, Germaine la clodo ne se souvient pas :
– D’où tu me connais tête de mort ?

Le clodo :
– Tu te souviens pas de moi ? Jules ? Jules Dugenou ? Paris 1909 ?

Et là ça lui revient à la Germaine :
– Oh Jules ça fait combien de temps !!!
et là ni une ni deux, le Jules lui répond en lui roulant la vieille pelle de la mort :
– Oh Germaine, ça fait bien 75 ans !

Germaine :
-75 ans ! Tu n’as pas changé le Jules !

Jules :
– Toi non plus Germaine. Dis… Tu te rappelle comment on nous appelait à l’époque ? Monsieur et Madame 69 ! C’était notre spécialité… Si on s’en refaisait un petit vite fait, histoire de fêter nos retrouvailles ? mmmh ?

Germaine :
– Oh Jules, tu me fais rougir… Mais soit, allons dans ce champ, ça nous rappellera le bon vieux temps.
et Germaine l’emmène dans le champ de blé où tous les deux refont connaissance.

Cependant, tout à son affaire sur la Germaine, le Jules lance des « Quelle honte… » et des « C’est horrible… ».

La Germaine est interloquée :
– Je pourrai savoir pourquoi tu dis « Quelle honte » et « C’est horrible » ? Tu faisais pas autant le dégoûté dans le temps !

Le Jules lui répond :
– C’est rien, je pensais juste au TITANIC… C’est terrible…

La Germaine s’interroge :
– Quand tu auras 5 minutes, tu m’expliqueras le rapport entre ce qu’on est en train de faire et le TITANIC…

Le Jules :
– Aucun… Je lisais juste le morceau de journal que tu as de collé sur le cul : LE TITANIC A COULE ! L’orchestre a joué « Plus près de toi mon Dieu ».

La Germaine :
– Ca nous rajeunit pas…

Comment remercier son bienfaiteur

Un mendiant raconte à un compagnon de misère :
– Figure-toi que, l’autre jour, sur un parking, je trouve un portefeuille contenant plus de mille euros, en billets de banque.
– Et alors, qu’as-tu fait ?
– La carte du type qui avait perdu ce portefeuille était à l’intérieur. Sans hésiter, je lui ai envoyé un billet de dix euros pour le remercier.