blague assassin

Tel chien tel maître, non mais !

Les perles : les faits divers

Dans une pièce de théâtre policière, il fallait qu’un chien découvrit l’assassin en suivant ses traces. Aux répétitions tout alla bien. La bête intelligente avait toujours compris qu’elle devait traverser la scène en flairant les traces imaginaires de l’assassin et disparaître dans la coulisse en face. Mais à la première représentation, le chien se préparait à traverser la scène, quand soudain, il remarqua un objet insolite, qu’il n’avait jamais vu pendant les répétitions : la boîte du souffleur. Il s’approcha de la boite, jeta un regard à l’intérieur, puis leva la patte et arrosa soigneusement le pauvre homme.

Le feu de Landru

Les perles : la justice

Henri Désiré Landru, amoureux de veuves, de préférence dans la position horizontale et figée – on lui prête dix relations incandescentes ! – s’exclame lors de son procès : « Vous me croirez si vous voulez, eh bien, je n’ai jamais su allumer un feu ! » Son humour fait des ravages. Et l’opinion raffole de ses bons mots.

Près d’un siècle plus tard, le village de Gambais fait une fête à Landru. Son « nid d’amour » est devenu restaurant. On s’y presse, on s’y bouscule. Les places sont chères et chaudes. On se prend à relire les petites annonces mitonnées au feu doux du grand criminel : « Monsieur sérieux désire épouser veuve ou femme incomprise entre trente-cinq et quarante-cinq ans. » Un bonheur cuisant les attendait.

À son avocat, Me de Moro-Giafferi, Landru lance ces dernières paroles : « Je vous ai confié une cause bien difficile… disons-le, désespérée… Enfin, ce n’est pas la première fois qu’on condamne un innocent ! »

L’esprit sportif du docteur Petiot

Les perles : la justice

L’ignoble docteur Petiot, « serial killer » avant l’heure, parachève le style cynique. Durant son procès, il se pose en patriote compulsif, injustement arrêté : « On me reproche vingt-sept crimes, mais pour qui me prend-on ? J’ai procédé à soixante-trois arrestations d’Allemands, de traîtres, d’indicateurs ou d’agents provocateurs, juifs compris, avec une arme dont je ne dirai rien pour qu’elle ne serve pas contre nos troupes d’occupation en Allemagne, car je ne veux pas avoir de sang français sur les bras, moi ! »

Quelques jours plus tard, le même docteur Petiot grave sur les murs de sa cellule de la prison de la Santé : « Ce que j’ai fait, c’est par esprit sportif que je l’ai fait. Je ne demande même pas de remerciement… » Partant pour l’échafaud, il aura une dernière prévenance : « Je vous en prie, ne regardez pas. Je crains que ce ne soit pas très beau. Je voudrais que vous gardiez de moi un bon souvenir. »