Un homme de mes amis, d’une nature très distraite, est un grand amateur de romans policiers. Un jour que nous voyagions ensemble en train, tous les deux nous étions plongés dans la lecture depuis un bon moment, quand mon ami me demanda, distraitement bien sûr :
– C’est sur quoi, ton bouquin ?
– Sur la Révolution française.
– Pas encore de victime ?
– Si, Louis XVI.
– Et tu as une idée de l’assassin ?
« – C’est toujours la même rengaine : « Il est tout petit, il est mignon, on peut l’adopter ? » Alors on le prend avec soi… Sauf qu’on ne sait pas s’en occuper alors on le laisse divaguer, il grandit mal, devient encombrant, il retourne à l’état sauvage… Et puis il devient dangereux, il fait des dégâts, et, comme on ne l’assume pas, c’est Bibi qui doit l’emmener pour le faire piquer !
– Je plussoie Brigadier ! C’est qui ?
– Un assassin. »
(Dessin du 15 octobre 2023)
Dans une série policière américaine, le défunt est sur la table du médecin légiste pour l’autopsie. Celui-ci examine le corps et déclare en montrant la fesse gauche de la victime :
– Ou cet homme a été mordu par quelqu’un qui avait une grande bouche, ou il s’est assis sur le dentier de son assassin !
Un individu est jugé pour le meurtre d’une vieille dame mais aucune preuve formelle ne peut être relevée contre lui. Parmi les pièces à conviction, glanées sur le lieu du crime, on a bien trouvé un vieux chapeau gris mais l’accusation n’a pu prouver qu’il appartenait au supposé assassin. Le président annonce alors :
– Le tribunal n’ayant pu relever aucune preuve de culpabilité contre vous, accusé, vous êtes libre.
Et, tandis que l’avocat de la défense triomphe, l’homme se lève, hilare et demande :
– Une question, monsieur le président ?
– Je vous écoute.
– Est-ce que je peux reprendre mon chapeau ?
