Le feu de Landru

Les perles : la justice

Henri Désiré Landru, amoureux de veuves, de préférence dans la position horizontale et figée – on lui prête dix relations incandescentes ! – s’exclame lors de son procès : « Vous me croirez si vous voulez, eh bien, je n’ai jamais su allumer un feu ! » Son humour fait des ravages. Et l’opinion raffole de ses bons mots.

Près d’un siècle plus tard, le village de Gambais fait une fête à Landru. Son « nid d’amour » est devenu restaurant. On s’y presse, on s’y bouscule. Les places sont chères et chaudes. On se prend à relire les petites annonces mitonnées au feu doux du grand criminel : « Monsieur sérieux désire épouser veuve ou femme incomprise entre trente-cinq et quarante-cinq ans. » Un bonheur cuisant les attendait.

À son avocat, Me de Moro-Giafferi, Landru lance ces dernières paroles : « Je vous ai confié une cause bien difficile… disons-le, désespérée… Enfin, ce n’est pas la première fois qu’on condamne un innocent ! »

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