blague assassin

Chapeau le jugement !

Un individu est jugé pour le meurtre d’une vieille dame mais aucune preuve formelle ne peut être relevée contre lui. Parmi les pièces à conviction, glanées sur le lieu du crime, on a bien trouvé un vieux chapeau gris mais l’accusation n’a pu prouver qu’il appartenait au supposé assassin. Le président annonce alors :
– Le tribunal n’ayant pu relever aucune preuve de culpabilité contre vous, accusé, vous êtes libre.

Et, tandis que l’avocat de la défense triomphe, l’homme se lève, hilare et demande :
– Une question, monsieur le président ?
– Je vous écoute.
– Est-ce que je peux reprendre mon chapeau ?

Tel chien tel maître, non mais !

Les perles : les faits divers

Dans une pièce de théâtre policière, il fallait qu’un chien découvrit l’assassin en suivant ses traces. Aux répétitions tout alla bien. La bête intelligente avait toujours compris qu’elle devait traverser la scène en flairant les traces imaginaires de l’assassin et disparaître dans la coulisse en face. Mais à la première représentation, le chien se préparait à traverser la scène, quand soudain, il remarqua un objet insolite, qu’il n’avait jamais vu pendant les répétitions : la boîte du souffleur. Il s’approcha de la boite, jeta un regard à l’intérieur, puis leva la patte et arrosa soigneusement le pauvre homme.

Le feu de Landru

Les perles : la justice

Henri Désiré Landru, amoureux de veuves, de préférence dans la position horizontale et figée – on lui prête dix relations incandescentes ! – s’exclame lors de son procès : « Vous me croirez si vous voulez, eh bien, je n’ai jamais su allumer un feu ! » Son humour fait des ravages. Et l’opinion raffole de ses bons mots.

Près d’un siècle plus tard, le village de Gambais fait une fête à Landru. Son « nid d’amour » est devenu restaurant. On s’y presse, on s’y bouscule. Les places sont chères et chaudes. On se prend à relire les petites annonces mitonnées au feu doux du grand criminel : « Monsieur sérieux désire épouser veuve ou femme incomprise entre trente-cinq et quarante-cinq ans. » Un bonheur cuisant les attendait.

À son avocat, Me de Moro-Giafferi, Landru lance ces dernières paroles : « Je vous ai confié une cause bien difficile… disons-le, désespérée… Enfin, ce n’est pas la première fois qu’on condamne un innocent ! »