blague angoisse

Le calme de la rivière

Les perles : le Baccalauréat 2016

« J’aime penser à l’eau qui coule le long d’une rivière. Cela permet d’oublier l’angoisse de la mort qui nous guette tous à cause du cancer, de la pollution, du stress de la vie urbaine et des antibiotiques dans l’agriculture. »

Comment gagner sa vie avec son angoisse ?

Un psychanalyste tente de rassurer une de ses clientes :
– Ce n’est pas parce que vous êtes angoissée que vous n’arriverez jamais à rien. Tenez, j’ai connu une jeune femme qui vous ressemblait beaucoup. Eh bien, elle s’est constitué un joli capital, justement parce qu’elle souffre en permanence d’angoisse. Et, dans ces cas-là, elle se rappelle le temps où elle suçait son pouce, pour calmer son anxiété. Quand on s’est lancé dans le métier de call-girl, ça aide d’avoir absolument besoin de quelque chose dans la bouche.

La vie d’après Donald Sutherland

« Je n’ai que 65 ans, je suis beaucoup trop jeune pour penser à la mort. De toutes façons, je suis pour la vie dans l’autre sens. Je trouve qu’on devrait commencer par la mort, comme cela on serait débarrassé de cette angoisse.

Puis on vous installerait dans une maison de repos, de laquelle on finirait par vous mettre à la porte parce que vous êtes trop jeune.

On passerait quelques années à voyager ou à jouer au golf, puis on nous donnerait une montre en or et on commencerait à travailler.

Cela durerait trente à quarante ans. Quant on aurait rassemblé toute cette expérience, on entrerait à l’université où l’on pourrait apprécier pleinement d’autres expériences comme le sexe, être saoul ou essayer quelques drogues.

Puis on irait au lycée, à l’école primaire et enfin à la maternelle. On se ferait câliner par une femme pendant trois ou quatre ans, ensuite on sucerait goulûment une douce mamelle, on passerait neuf mois dans un ventre bien chaud et la vie se terminerait par un orgasme ! »

Beaucoup plus chouette comme ça non ?

Les malheureux SDF

– À chaque fois, dit la femme d’un riche avocat, que je vois, dans la rue, une de ces malheureuses SDF, je me sens prise d’angoisse à l’idée que, moi aussi, un jour, je pourrais me trouver sans argent.
– Alors, que fais-tu ?
– Je prends mon sac où je range mes cartes de crédit…
– Les SDF acceptent les cartes de crédit ?
– Qui te parle des SDF ? Je vais me remettre de cette émotion en faisant une bonne tournée d’achats dans les magasins.