Perles des tribunaux

Le magistrat dragueur

Les perles : la justice

Un magistrat du sud de la France en mal d’affection relève le numéro de téléphone personnel d’une victime lors d’une audience du tribunal où il a l’habitude de siéger. Puis il l’appelle : « Vous avez de très jolies jambes ! » et la drague sous un faux nom, celui d’un avocat pénaliste de renom. Démasqué, il sera sanctionné, puis préférera quitter la magistrature.

La dynamique du sexe

Les perles : la justice

À la barre du tribunal, un restaurateur poursuivi pour atteinte sexuelle justifie ses gestes et baisers déplacés envers ses employées : « J’essaie de dynamiser mon équipe ». L’ennui, c’est que, de l’aveu de ses salariées et victimes, la « stratégie d’entreprise » ainsi déployée a produit exactement l’effet inverse.

Les fourches de la justice

Les perles : la justice

Au portique de sécurité d’un palais de justice, un prévenu libre n’en finit pas de « sonner ». Après s’être débarrassé de ses clés et pièces de monnaie, il passe et repasse. Mais le portique « sonne » toujours. Il ôte bijoux, montre et ceinture, mais l’obstacle continue de lui opposer une vive résistance. Du coup, il tombe pantalon et chemise et franchit le portique devant des policiers bouche bée. Le plan Vigipirate tourne parfois au strip-tease gratuit.

Un acte de pure camaraderie

Les perles : la justice

Le maire socialiste d’une petite commune du Vaucluse a été condamné par la justice pour avoir porté la main à la poitrine de sa secrétaire. « Cela faisait trop longtemps que ça durait ! » a dit sa victime. Le maire a parlé d’acte de « camaraderie ». Étrange conception de la camaraderie, non ?

La fellation bucco-pharyngale

Les perles : la justice

Le maire d’une petite ville est soupçonné de se faire accorder des faveurs par l’une de ses secrétaires. Pour décrire l’acte sexuel, un gendarme s’exclame devant le tribunal correctionnel : « Il s’adonnait aux plaisirs bucco-pharyngés… » Cette définition oto- rhino-laryngologique surprendra les juges. Mais le comble sera atteint, lorsque le président demandera à ce fin limier comment il a appris la chose. « Par le bouche à oreille », répondra le gendarme.