Perles des tribunaux
Une castratrice au volant
Les perles : la justice
Certaines automobilistes, sans doute très « chiennes de garde », ne reculent devant rien. Et sûrement pas devant le coup de pied. Un policier qui croyait avoir la loi pour lui a voulu empêcher l’une d’elles de franchir une manifestation en formation. Mais la conductrice a pris la mouche : « Votre femme doit être mal baisée. Cela doit être jouissif pour vous de m’emmerder de cette façon ! » Et joignant le geste à la parole, elle a décoché au policier une reprise de volée dans les parties, blessant douloureusement le porteur de l’uniforme. L’avocat du policier a demandé 13.000 francs de dommages et intérêts. Soit 6.500 francs par organe lésé. Ramené au kilo, on excède largement le cours de la truffe sur le marché de Carpentras.
Le constat d’auto-adultère
Les perles : la justice
Bien que le constat d’adultère ne soit plus une cause péremptoire de divorce, il arrive encore que ce genre d’acte de voyeurisme judiciaire s’accomplisse. Mais, pour que l’huissier puisse constater l’adultère, il faut une autorisation du président du tribunal. Incroyable, mais vrai : le président d’une juridiction signa l’autorisation pour un huissier d’établir contre lui-même… un constat d’adultère.
Les bienfaits de la drogue
Les perles : la justice
La fréquentation des cours et tribunaux réserve parfois quelques belles surprises. C’est le cas de ce prévenu, jugé pour un trafic de drogue, qui assure que l’héroïne a soigné son zona. Le tribunal goûte avec humour cette délocalisation momentanée des Entretiens de Bichat. Mais plus étonnante est la confidence de cet autre trafiquant qui ose affirmer que la consommation de cocaïne lui a permis d’accroître considérablement ses performances sexuelles :
– Oui, monsieur, le juge, lance le prévenu, gestuelle délicate à l’appui, un peu de cocaïne et je peux tenir six heures durant !
Et son avocat, du tac au tac, dans un élan d’humilité virile, de glisser à l’oreille du magistrat :
– Pouah ! Cela ne vaut guère le coup ! On ne gagne jamais qu’un petit quart d’heure !