Perles des tribunaux

Les couilles de la prostituée

Les perles : la justice

Un brave monsieur qui avait l’habitude de rendre visite à une prostituée a eu la sensation, un beau jour, de s’être fait escroquer de 1 000 francs. Du coup, notre habitué, tout à son courroux, est allé demander des explications à sa « régulière ». Hélas, l’accueil fut un peu plus frais que d’ordinaire et c’est par un « Tu me casses les couilles ! » que la brave dame le congédia. Le malheureux apprendra plus tard, devant le tribunal, qu’il avait affaire à un transsexuel. Comment dit-on : chassez le naturel, il revient au galop ?

Les liaisons onéreuses

Les perles : la justice

Le prévenu, poursuivi pour fraude fiscale, tente de se justifier à la barre du tribunal sur son train de vie aussi pharaonique que suspect :
– Madame la présidente, j’avais une liaison avec une femme dépensière !
– Pléonasme ! lance alors une voix dans la salle.

La cravate d’Alain Madelin

Les perles : la justice

Si l’on disait jusque-là « raide comme la justice », le leader de Démocratie libérale a inventé un nouveau concept : raide comme cravaté. Pour Alain Madelin, le petit bout de soie, de portée masculine, serait un « symbole phallique », lequel ne serait que la traduction d’une certaine « verticalité hiérarchique ». Du coup, avocats et magistrats, ne voulant pas passer pour de vilains phallocrates, déposent la cravate au pied de l’autel de la justice. Encore qu’il y ait raideur et raideur.

Le tribunal des femmes

Les perles : la justice

Le président du tribunal déplore l’absence d’un des magistrats, de sexe féminin, composant son tribunal. Il se tourne alors vers la salle, largement peuplée, ce jour-là, d’avocates : « Eh oui, mesdames ! La féminisation de la magistrature n’a pas que des avantages ! » Ce qui lui vaudra une réputation de vilain macho.