Vous avez, selon nos listes de contrôle, atteint la limite d’âge prescrite. En conséquence d’après nos statistiques, votre vie n’offre plus aucun avantage pour la société, mais apporte au contraire une charge supplémentaire à la caisse d’assurance Sociale et des désagréments pour votre entourage.
C’est pourquoi vous recevez l’ordre, en vertu de la loi du 27-02-58, article 217, modifiée par l’arrêté N°31 du 30-03-59, de vous rendre au Crématorium de Bobigny, trois jours après réception de la présente convocation, à 9 heures du matin, devant le four N°2, clapet N°3, pour nous permettre de procéder à votre incinération.
Afin d’éviter tout danger d’explosion, ordre vous est donné, dès maintenant, de ne plus absorber d’alcool ni d’eau gazeuse. Pour économiser son combustible, la Direction du Crématorium vous prie de faire extraire au moins 30 % de l’eau qui se trouve dans votre tête et de vous administrer un lavement à l’eau de Javel pour chasser les mauvaises odeurs.
D’autre part le matin de votre incinération vous devez absorber à jeun, un litre d’huile d’olive pure, le rectum fermé hermétiquement avec un bouchon de liège paraffiné. Veuillez prendre avec vous :
Un fagot de bois de sapin bien sec.
Un pot en grès pour les cendres.
Une demande d’ajournement de l’incinération est possible, mais dans le seul cas suivant: Si vous pouvez prouver que vos impôts pour l’année en cours ne sont pas encore payés.
Enfin nous avons le plaisir de vous informer que l’opération est gratuite pour les salariés qui justifieront de 50 années de cotisation à la sécurité Sociale.
Pour les autres, le prix est forfaitairement fixé à mille francs. Se munir d’argent en liquide car les chèques ne seront pas admis.
Veuillez agréer, Monsieur, nos nécrologiques salutations.
Le Chef de Cabinet.
Ce texte aurait été créé, puis aurait circulé dans la préfecture des Alpes-Maritimes à Nice en 1983. (le texte a, depuis, été modifié)
C’est un gars qui flâne en rue et qui remarque un cabinet de médecin.
« Tiens, j’avais jamais vu qu’il y avait un toubib dans ce coin. »
Le gars entre dans le hall et s’adresse à l’infirmière qui est installée au bureau d’accueil : – Voilà, j’ai un peu mal la gorge et j’aimerais voir le docteur. – Et bien déshabillez-vous et veuillez patienter dans la salle d’attente. – Me déshabiller….. complètement ? – C’est cela oui, à poil !
Devant une infirmière si catégorique, notre gars n’ose pas broncher et s’exécute immédiatement. Il passe dans la salle d’attente et voit deux patients assis dans le même état vestimentaire que lui. Il s’assied timidement et s’adresse au premier : – Dites-moi monsieur, ça ne vous embête pas d’être ainsi tout nu ? – Oh si, mais que voulez-vous , il y a vingt ans que je viens ici, c’est un médecin très autoritaire mais il faut bien le reconnaître, un excellent praticien.
Puis au deuxième : – Et vous monsieur, ça ne vous ennuie pas ? – Oh que si, et d’autant plus que je ne suis pas malade, je suis délégué médical…
Dans une clinique spécialisée dans les cures d’amaigrissement, le directeur se fâche après une de ses nouvelles pensionnaires : – Madame, je vous ai établi un régime parfaitement équilibré, pour que vous perdiez, comme vous en avez manifesté le désir, quinze kilos en deux mois. Je décline toute responsabilité si cette cure n’atteint pas ses objectifs parce que vous serez allée risquer votre vie sur la corniche, afin de vous gaver des graines que nous mettons pour les pigeons.
Deux copains, qui s’étaient perdus de vue, se rencontrent par hasard dans un café. L’un des deux demande à l’autre : – Al..al..alors que…que dev…dev..deviens tu..tu..tu… ? – Ben, je suis marié, j’ai deux enfants. Et toi ? – Moi..moi… je..je.. suis tou..tou..jours cé..cé..céliba..ba…taire. Et ta..ta…san..santé, ça..ça va ? – J’ai été opéré il y a un mois de la prostate mais maintenant, ça va. – C’est…c’est quoi…quoi… la pro..la pro.. la posta..ta..te… ? – Simple : je pissais comme tu parles…