Enrico Macias visite le Japon et est très surpris d’y découvrir une synagogue. Il entre. Un homme en tenue de rabbin et aux yeux bridés et à la peau jaune s’avance vers lui et lui demande : – Vous cherchez quoi ? – Eh bien, je viens assister à l’office. – Mais… Vous êtes juif ? – Oui. – C’est bizarre, vous n’avez pas du tout le type.
C’est la vieille Golda Cohen du Sentier qui débarque un jour chez Schlomo l’agent de voyage. Elle lui dit : – Schlomo, vends-moi un billet pour Calcutta ! – Madame Cohen, pourquoi aller en Inde ? Vous ne préférez pas aller, je ne sais pas moi, en Israël ? – Non non Schlomo. Je veux juste aller à Calcutta. – Mais c’est un long voyage. Et puis là-bas, on voyage dans des trains sans confort, remplis à ras bord. Et puis en Inde, qu’est-ce que vous allez manger ? Y’a rien de casher, et puis tout est trop épicé. Et je ne parle pas des maladies que vous risquez d’attraper ! C’est vraiment ce que vous voulez ? – Oui, c’est en Inde que je veux aller. Alors Schlomo, tu me le vends ce billet ?
Finalement, Schlomo s’exécute et un peu plus tard, voici la vieille Golda qui arrive à Calcutta. Elle ne se laisse pas démonter par le bruit, les odeurs, la foule et elle se dirige vers l’ashram. Là, elle se joint à la foule qui fait la queue pour voir et dire quelques mots au gourou. Un des assistants du gourou lui dit que ça prendra bien 3 jours de queue avant de le voir : – C’est d’accord, répond Golda
Enfin, le troisième jour de queue, elle arrive aux portes du bâtiment sacré. Là, un assistant lui dit qu’elle aura le droit de prononcer 6 mots uniquement. : – Ça ira, répond Golda
Golda est alors escortée à l’intérieur du sanctuaire, dans la salle où le grand sage prodigue ses conseils et donne sa bénédiction aux initiés. Juste avant qu’elle ne s’adresse au Sage, un assistant lui rappelle : – Attention, pas plus de 6 mots…
Et alors qu’elle arrive devant le vieux gourou, au lieu de s’agenouiller et de se prosterner devant lui comme les autres disciples, la vieille Golda s’arrête, se croise les bras regarde le gourou dans les yeux et lance sur un ton autoritaire : – Abraham, rentre à la maison maintenant !
Berlin 1934. Hitler est au pouvoir et applique ses théories pangermanistes.
Un homme se présente au bureau d’état-civil, et s’adresse affolé au fonctionnaire : – Monsieur, il faut que je change de nom, vite. – Bien, voici les conditions (formalités, prix, délai)… Alors Monsieur, quel est votre nom actuel ? – Adolf Blumensteinovitchthal. – Ah oui, effectivement, je comprends… et comment souhaiteriez-vous vous appeler ? – David Blumensteinovitchthal…
C’est une maman juive dont le fils est parti aux États-Unis, à New York plus précisément, pour travailler. Au bout de deux ans, le fils revient en France.
Sa mère l’accueille à l’aéroport : – Ah mon fils, mon fils! Mais ma parole, tu as coupé ta barbe…! – Ben tu sais maman, la barbe n’est plus tellement à la mode. Quelquefois même, ça peut être mal vu… – Mais tu continues à pratiquer la religion quand même ? Dis-moi que tu respectes Chabbat ! – Maman, je travaille à Wall Street. Tu penses que la bourse s’arrête de fonctionner pendant Chabbat ?
Alors la mère : – Dis-moi mon fils, tu es encore circoncis au moins ?
C’est un juif, David qui va à l’hôpital pour se faire faire un bilan de Santé. L’infirmière arrive pour la radio et lui fait : – Enlevez votre chemise, s’il vous plaît, et la médaille entre les dents !
L’infirmière, elle est drôlement belle, et David se dit : « Qu’est-ce qu’elle est bien foutue, celle-là ! ». Au bout d’un moment, pour passer le temps, l’infirmière lui demande : – Qu’est-ce que vous faites, comme métier ?
Et le David lui répond : – Ben je suis dans les affaires… – Et ça marche ?
Alors là, le David qui est en slip lui fait : – Ben justement, il se trouve que j’ai une petite affaire qui monte : vous ne voulez pas la prendre en main, non ?