C’est un Belge qui marche dans la rue. Il passe devant un distributeur de boissons et s’arrête, stupéfait : « Tiens, alors comme c’est bizarre, à quoi ça peut bien servir ? »
Il fout une pièce, appuie sur un bouton au hasard, et une canette tombe. « Bah alors là, c’est drôle une fois… »
Il remet une pièce dedans, appuie sur un autre bouton et une autre canette tombe. « Mais alors là, c’est drôle, encore une autre alors ! »
Il refout une pièce, continue, refout une pièce… jusqu’à ce qu’un passant le croise. Le passant lui fait : « Mais alors monsieur, vous allez dépenser beaucoup comme ça ? »
L’autre lui répond : « Bah, du moment que je gagne, je joue, hein ! »
Un Belge rentre d’une semaine de sports d’hiver dans les Alpes. Il raconte à son copain : – Les Français se croient malins, mais je les ai bien eus : j’ai payé les remontées mécaniques, mais j’ai fait toutes les descentes à l’œil !
C’est un Belge qui se marie, une fois… Alors tous ses copains vont dans une petite auberge pour faire la fête avec lui et puis, le soir, il quitte le repas un petit peu plus tôt, c’est normal, avec sa femme. Le lendemain à six heures du matin il est déjà au bar, il prend son café et il y a un de ses copains qui lui fait : – Alors, ta nuit de noces ?
Et il lui répond : – Ah, eh bien dis, si j’avais voulu, une fois, j’aurais pu l’avoir !
Un automobiliste belge se rend chez son garagiste : – Bonjour, monsieur. Est-ce que vous pouvez changer mon avertisseur, s’il vous plaît ? Je voudrais qu’il soit dix fois plus fort. – Mais pourquoi donc ? – Parce que je n’ai plus de freins…
Ça s’passe en Belgique, dans les Fourons, un petit village coupé en deux par la frontière linguistique. V’la qu’une poule wallonne s’échappe de son champ et va pondre son oeuf chez le voisin du côté flamand.
À qui appartient l’œuf ? Le flamand propriétaire du champ invoque le droit du sol et soutient que comme l’oeuf a été pondu en flandres, il est flamand et donc lui appartient.
Le wallon invoque, bien sur, le droit du sang et explique qu’un oeuf pondu par une poule wallonne est wallon et donc lui appartient.
Alors le conflit dégénère. Pas moyen de se mettre d’accord. Ça gueule, ça hurle, ça manifeste, ça scande des slogans séparatistes, quand le flamand propose : – Allei, écoute un peu, une fois. On va faire une concours, hein. Celui-là qui supporte le plus la douleur, il est le meilleur. Alors, on se frappe dans les couilles, et le premier qui dit qu’il a mal, il a perdu, hein, et le oeuf ça est pour l’autre. Ça va ? – C’est d’accord, dit le wallon, mais c’est moi qui frappe en premier.
Et il assène un formidable coup de latte dans les roubignoles de son voisin. Celui-ci a bien du mal a retenir un cri de douleur tellement le coup était puissant. Le néerlandophone est tout rouge, plié en deux, puis il passe au bleu, est plié en quatre, et finit par se relever, livide mais fier d’avoir enduré la souffrance si héroïquement.
Alors il se dirige vers le wallon et dit : – Allei, ça est mon tour, hein.
Et le wallon : – Bah, non, finalement tu peux avoir l’œuf.