Dans un restaurant italien, un serveur raconte :
– La cuisine que prépare le chef est si mauvaise qu’il n’y a pas un jour sans qu’un client ne me renverse sur la tête une assiette de spaghettis ruisselants de sauce tomate.
– Cela semble presque vous faire plaisir.
– Oui. Depuis que je me suis rendu compte que ce genre de shampoing me fait repousser les cheveux.
En voyage d’affaires à Paris, un Espagnol découvre un restaurant andalou au cœur de la capitale. Fou de joie à l’idée de retrouver un peu de l’air du pays, il s’installe à une table et voit arriver un garçon asiatique. À sa grande surprise, cependant, le garçon parle parfaitement espagnol et manifeste même une connaissance rare des traditions culinaires du pays. Au moment de l’addition, l’homme d’affaires s’approche du patron pour lui faire un chèque et glisse :
– Dites, il est formidable, votre Chinois ! Il parle espagnol sans accent et même…
– Chut ! Taisez-vous ! C’est l’école hôtelière de Pékin qui me l’a envoyé en stage il y a deux ans, il croit encore apprendre le français !
Dans un hôtel-restaurant fréquenté en majeure partie par des touristes venant visiter la région, un client arrivé dans la soirée, se voit, à l’heure du dîner, remettre un magnifique document sur lequel figurent un menu et une carte comprenant de nombreux plats. Trouvant le menu un peu trop chargé pour le soir, il commande, à la carte, un plat et un dessert. Mais la serveuse lui déclare qu’il n’est pas possible d’obtenir de plat se trouvant sur la carte.
– Ah ! Je vois, vous ne faites pas la carte le soir ?
– Nous ne faisons jamais de plat à la carte !
– Mais alors à quoi cela sert de faire figurer ces plats si vous ne les servez pas ?
– Cela nous permet de connaître les goûts des clients pour établir le menu du lendemain.
C’est vendredi, un client entre dans un restaurant :
– Avez-vous de la baleine, garçon ?
– Non monsieur, répond le garçon surpris.
– Et alors, avez-vous du cachalot ?
– Pas davantage, monsieur…
– Et du requin?
– Non, pas plus !
Et le garçon commence à s’inquiéter.
– Alors, répond le client, donnez-moi une bonne tranche de gigot. Dieu m’est témoin que j’ai fait tout ce que j’ai pu pour manger du poisson…
