Blagues paysans

La nourriture des lapins

Lors d’un contrôle, un brigadier des douanes volantes fouille la camionnette d’un agriculteur et découvre des tas de sachets d’héroïne.
– Ah ! Ah ! Et ça ? C’est peut-être pour nourrir vos lapins ?
– Parfaitement, répond l’autre. Je ne sais pas comment vous l’avez deviné, mais c’est bien pour nourrir mes lapins.
– Vous vous moquez de moi ! Les lapins, ça ne peut pas manger ça : ils en crèveraient !
– Eh bien ! Qu’ils crèvent… ils n’auront rien d’autre !

Le bûcheron musicien

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Un brave bûcheron, rentrant des bois, entre au café du village pour se désaltérer et y rencontre un copain.
– Salut ! s’exclame, celui-ci, quoi de neuf ?
– Ah ! Dernièrement, il m’est arrivé une drôle d’histoire ! Je rentrais des bois, comme ce soir. J’arrive sur la place du village, et là, qu’est-ce que j’vois, un gars, avec une grosse caisse et des ficelles, avec une petite scie. Et il sciait, il sciait, ç’a f’sait ben du bruit, mais point d’sciure ! Alors, tu connais mon bon cœur. J’me dis, faut que j’l’aide. Je saisis ma petite scie à ébrancher qui n’me quitte jamais, et, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le gars se r’trouve avec un tas de petit bois devant lui. Mais voilà t’y pas qui s’met à gueuler et de m’menacer avec sa petite scie, et de m’courir après en gueulant : « Ma contrebasse… ! ». Ah ! On m’y r’prendra plus à vouloir rendre service !

Le cochon à la jambe de bois

Un parisien, invité à déjeuner chez des amis agriculteurs, remarque qu’un cochon gambade dans la cour de la ferme, avec une jambe de bois. Il s’adresse au cultivateur et lui en demande la raison. Il répond alors :
– Ho, tu sais, ce cochon, nous l’avons élevé nous-même et nous l’aimons bien, tout autant que le chien ou le chat ; nous n’avons pas le cœur de le tuer alors nous le mangeons petit à petit.

La culture du chanvre

La brigade des stupéfiants fait une descente dans un petit village et investit la ferme du père Antoine. Les policiers l’emmènent faire un tour sur son champ. Le commissaire l’interroge :
– Alors, comme ça, monsieur Antoine, vous cultivez du chanvre ? Vous savez que c’est interdit et vous savez aussi que c’est avec ça qu’on fait du haschisch qui est une drogue dangereuse ?

Le père Antoine ne répond pas. Le commissaire est très agacé :
– Et en plus, monsieur Antoine, dans le même champ, vous avez planté des pommes de terre !

L’Antoine relève la tête :
– Que voulez-vous, monsieur le commissaire, moi j’aime bien le haschisch parmentier !

La traite parisienne

Un Parisien en vacances dans une ferme cherche à se rendre utile. On lui confie donc la traite des vaches. Une heure après, le fermier le voit revenir avec un œil poché.
– Ça m’est arrivé en trayant, affirme-t-il au fermier.
– Mais c’est impossible !
– Je vous assure. La vache m’envoyait toujours sa queue dans la figure. Alors je lui ai attaché une brique au bout.