L’histoire se passe chez les légionnaires : Un type est bizuté, et les légionnaires lui disent : « bon tu prends une chèvre dans ce troupeau et tu te la tapes ».
Le type après bien des négociations infructueuses y va, et là, les légionnaires éclatent de rire. Il se révolte : – Je comprend pas ce qui vous fait rire ?
C’est un vieux colonel à la retraite, qui rencontre dans la rue une vieille amie perdue de vue, la Baronne de la Feuillantine. Celle-ci s’écrie en le voyant : – Colonel ! Mon vieux complice !
Et le Colonel de répondre : – Et alors ? La peau de mes bourses aussi !
Un bistrot en zone occupée, en 1943. Le propriétaire a un perroquet qui crie tout le temps : – À mort les Boches ! A mort, sales Boches !
Au début, les Allemands du coin s’amusent : – Ach, das ist ein lustiger Papagai !
Mais à la fin cela les énerve et le feldwebel dit au gargotier : – Si demain le perroquet recommence à nous traiter de sales Boches, tu seras fusillé avec lui !
Le cafetier prend son perroquet et va chez le curé, qui lui propose de faire un échange avec le sien, de la même espèce.
Le lendemain soir, les Allemands sont là et le perroquet reste silencieux. C’est comme cela tous les jours mais au bout de quelques semaines les Allemands regrettent les injures du perroquet. Ils commencent à lui parler et à lui demander de parler : – Dis-nous encore à mort les Boches ! Papagai ! Sales Boches ! Sales Boches !
Finalement, le perroquet les regarde calmement et leur crie : – Que Dieu vous entende, mes fils !
Je t’écris lentement car je sais que tu ne lis pas vite ; ainsi je mets la plume dans l’encre, l’encre sur le papier, le papier dans l’enveloppe et l’enveloppe dans la boîte à lettre, tout cela pour te dire qu’on a été tous malades mais que le docteur est venu et on est tous guéris.
Depuis que tu es parti, on s’aperçoit que tu n’es plus là ; hier c’était la fête au village, il y avait une course d’ânes et monsieur le Maire a dit que c’était dommage que tu n’étais pas là car tu aurais sûrement gagné ; il y avait aussi le marché aux cochons, on a pensé à toi.
Quand tu reviendras à la maison, tu ne la reconnaîtras pas, on a déménagé. Au fait Léon s’est pendu, j’espère qu’il ne recommencera plus. Tu m’as dit que tu faisais de la taule, s’il t’en reste garde-moi en pour couvrir le toit du poulailler.
Tu m’as dit de t’envoyer un champ d’ail, la récolte a été mauvaise, je t’enverrai un champ d’oignons. Le petit a avalé 100 sous, le docteur en a retiré 90 ; il a dit que le reste était dissout. Pour ce qui est du petit, tout le monde se moquait de lui à l’école car il n’avait pas d’habits neufs ; comme on a pas beaucoup de sous, on lui a acheté une casquette neuve et on ne le laisse plus regarder que par la fenêtre plus personne ne rigole.
Ton père a un nouveau travail, il a 200 personnes en dessous de lui, il tond le gazon au nouveau cimetière que nous avons inauguré; sur la porte était inscrit : « Ici ne seront enterrés que les morts vivant dans la commune ». Les peupliers bordant la rivière ont été coupés pour en faire du bois de sapin.
Tiens ton frère se marie avec une femme; tu dois te souvenir d’elle: c’est celle qui nous a tant fait rire à l’enterrement de ta soeur .
J’espère que tu es un bon soldat comme ton père qui s’est fait geler les pieds par des éclats d’obus. Je t’envoie 50 francs en cachette de ton père; il ira les poster.
Fais bien attention de ne pas te saouler et de ne pas dépenser cet argent. Je t’envoie aussi deux chemises neuves faites avec les vieilles de ton père. Envoie-moi les vieilles que j’en fasse des neuves à ta soeur. Si tu as des chaussettes trouées, envoies-moi les trous que je les raccommode.
Nous avons eu un grand malheur, le chien a eu la queue coupée. Enfin tout va bien sauf le chat qui est crevé. J’espère que la lettre te trouvera de même.
Tu nous dis que tu es très malade, si tu ne va pas mieux, reviens mourir à la maison, ça nous fera plaisir.
Je vais te laisser non sans te dire que ton père a un énorme furoncle au cul, sur quoi je t’embrasse très fort.
Ta Maman chérie
Post-scriptum : je voulais mettre 100 francs dans l’enveloppe mais j’avais déjà cacheté la lettre.
Le général Alcazar passe ses troupes en revue, il décide d’inspecter l’infirmerie, où 50 de ses soldats sont alités. – Mes respects mon général ! – Quel est votre problème ? – Hémorroïdès mon général ! – Quel traitementès ? – Batonnès cotonnès badigeonnès ! – Quel est votre souhait le plus cher ? – Servir toute ma vie l’armée du général Alcazar !
Le suivant : – Mes respects mon général ! – Quel est votre problème ? – Hémorroïdès mon général ! – Quel traitementès ? – Batonnès cotonnès badigeonnès ! – Quel est votre souhait le plus cher ? – Servir toute ma vie l’armée du général Alcazar !
Etc… pour les 49 premiers soldat (la nourriture mexicaine est vraiment très pimentée), arrive le dernier : – Mes respects mon général ! – Quel est votre problème ? – Anginès mon général ! – Quel traitementès ? – Cotonnès batonnès badigonnès ! – Quel est votre souhait le plus cher ? – Pourrait-on changer le cotonnès ?