Mois : novembre 2005
Une histoire tiré par les chevaux

Cette histoire se passe après un des discours de Jésus, et donc le susnommé est en train de pique-niquer tranquillement dans un près avec ses douze apôtres. Inutile de préciser que le vin coule à flot. Or, non loin de là, un superbe cheval broute paisiblement. Bref, rien que de très banal…
Jusqu’au moment où Thomas (un des apôtres) entend une voix qui l’appelle. Et, à la surprise de celui-ci, cette voix provient…du cheval ! Thomas, interloqué se tourne vers Pierre, qui se trouve justement à côté de lui :
– Pierre, tu vois ce cheval…Et ben il m’appelle.
– Tu ferais mieux d’arrêter le vin, répond Pierre, hilare, tu n’as pas l’air de bien le supporter !
Thomas est gêné, car il ne sait que répondre, et décide donc de continuer à manger comme si de rien n’était. Mais au bout de quelques minutes, rebelote, le cheval se remet à l’appeler. Cette fois-ci, c’est un Thomas sûr de lui qui se tourne vers Pierre :
– Je suis désolé Pierre, mais je te jure que j’ai entendu ce cheval parler !
– Franchement, Thomas, tu sais que les hosties, ça se bouffe, ça ne se fume pas ! Depuis quand les chevaux parlent-ils ? Et puis d’abord, s’il t’appelle, t’as qu’à aller le voir.
– Et bien c’est ce que je vais faire ! Réplique Thomas. Et on va voir qui a raison !
Et donc, Thomas se dirige vers le cheval, sous le regard d’un Pierre tordu de rire. Mais lorsque Thomas est à portée du cheval, le cheval se jette sur Thomas et le dévore. Quelques secondes plus tard, il n’y a plus de trace du pauvre apôtre et le cheval est retourné à son occupation première, et broute tranquillement l’herbe. Pierre est horrifié, et apparemment, il a été le seul témoin du drame, car Jésus et les autres disciples continuent à manger comme si rien ne s’était passé.
Pierre se dirige alors vers Jésus, et lui dit :
– Jésus ! Tu n’as pas vu ce qui c’est passé ? Thomas vient de se faire dévorer par le cheval !
Et Jésus lui répond, d’un ton tout à fait calme et détendu :
– Écoute Pierre, laisse Thomas dans l’étalon.
La hotline de la mort

– « Ridge Hall computer assistant »; que puis-je pour vous ?
– Eh bien j’ai un problème avec WordPerfect.
– Quelle sorte de problème ?
– Eh bien j’étais en train de taper et soudain tout est parti.
– Parti ?
– Ça a disparu.
– Mmm. Et à quoi ressemble votre écran à présent ?
– À rien.
– À rien ?
– Il est vide ; il se passe rien quand je tape.
– Vous êtes toujours dans WordPerfect ou vous en êtes sorti ?
– Comment je sais ?
– Pouvez-vous voir le prompt C:\ à l’écran ?
– C’est quoi un prompte Cé deux points anti slash ?
– Laissez tomber. Pouvez-vous bouger le curseur à l’écran ?
– Y a pas de curseur. Je vous ai dit, il se passe rien quand je tape.
– Est-ce que votre moniteur est allumé ?
– C’est quoi un moniteur ?
– Le truc avec l’écran qui ressemble à une télé. Est-ce qu’il y a une petite lumière qui vous dit qu’il est allumé ?
– Je sais pas.
– Et bien regardez à l’arrière de votre moniteur et regardez où va la prise de courant. Vous pouvez voir ?
– Je pense…
– Bien ! Suivez le cordon jusqu’à la prise, et dites-moi si elle est branchée. – Oui.
– Derrière le moniteur, avez-vous remarqué qu’il y avait deux cables branchés à l’arrière ?
– Non.
– Et bien il y en a deux. regardez à nouveau et trouvez le deuxième.
– …Oui, c’est bon.
– Suivez-le et dites-moi s’il est solidement branché à l’ordinateur.
– Je ne peux pas l’atteindre.
– Oh. Pouvez-vous le voir ?
– Non.
– Même en vous penchant ou en vous mettant à genoux ?
– Oh non, c’est juste que je n’ai pas le bon angle, il fait si sombre.
– Sombre ?
– Oui, le bureau est éteint, la seule lumière vient de la fenêtre.
– Et bien allumez la lumière.
– Je ne peux pas.
– Pourquoi ! ?
– Parce qu’il y a une panne de courant.
– Une panne… Aha ! Voila la raison. Est-ce que vous avez encore les manuels et les boites et l’emballage que vous avez eus avec l’ordinateur ?
– Heu… Oui, c’est dans le placard.
– Bien ! Allez les chercher, débranchez votre système, emballez-le comme c’était quand vous l’avez eu. Et rapportez-le au magasin ou vous l’avez acheté.
– Vraiment ? C’est si sérieux ?
– J’en ai peur.
– Et qu’est-ce que je leur dit ?
– Dites-leur que vous êtes trop con pour posséder un ordinateur.
Tiré de l’enregistrement d’une véritable Hotline…
L’héroïsme du soldat russe d’Afghanistan

En 1989, les troupes russes quittent l’Afghanistan. Tous les soldats sont fous de joie de rentrer chez eux, sauf un : le deuxième classe Ivan Popov, qui se porte volontaire pour rester à Kaboul.
– Voilà un véritable héros du peuple ! s’exclame son général. Convoquez-le dans mon bureau.
Cinq minutes plus tard, le soldat Popov est au garde à vous devant son général.
– Alors tu es volontaire pour rester en Afghanistan ? demande ce dernier.
– Da, Camarade général.
– Tu veux lutter contre l’impérialisme américain et soutenir le combat révolutionnaire de nos frères afghans ?
– Euh… Da Camarade général.
– Bravo ! Tu seras décoré ! Ça fera plaisir aux gens de ton village !… Au fait, d’où es-tu originaire, Popov ?
– De Tchernobyl, Camarade Général.