poème vie

Sens

La vie n’a plus de sens
Le sens n’a plus de vie
L’essence de l’envie
C’est envie de décence

La vie qui se dépense
C’est dépense d’envie
Et c’est désespérance
Et c’est manque de vie

L’histoire n’a plus d’âge
Et l’âge n’a plus d’histoire
Victoire pour les sages
Présage plus d’espoir

La vie n’a plus d’histoire
C’est l’histoire de ma vie
Victoire de l’envie
C’est envie de l’espoir

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Vanité

Naissance, baptisé
Enfance, écolier
Souffrance, étudier
Vanité

Examen, recalé
En chemin, faculté
Et demain, un métier
Vanité

Un amour, une fiancée
Un beau jour, une mariée
Pour toujours, se lier
Vanité

Le matin, s’éveiller
Et le train, travailler
Plus d’entrain, se coucher
Vanité

Une maison, acheter
Une raison, à louer
Tout est bon, à manger
Vanité

A la mer, vacancier
Ses chimères, déployées
Trop amer, oublier
Vanité

Puis vieillir, décliner
Décrépir, isolé
Et mourir, en été
Puis pourrir, vanité

Un début, vanité
Une vie, vanité
Une fin, vanité
Vérité

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Vivre

Manuel de la vie
A l’usage des fous
Traité d’hypocrisie
Pour vivre parmi vous

Tout d’abord à l’école
On vous tue les idées
Les pensées des idoles
L’on vous dit de copier

Et malheur à celui
Qui rêve de liberté
Il sera jour et nuit
Par les zéros hanté

Bien qu’étant un enfant
Il faut se conformer
Au monde décevant
Des adultes affirmés

Pas le droit de penser
Dit bonjour au monsieur
Pas le temps de rêver
Il faut être obséquieux

Pas envie de copains
L’on est dit anormal
Il faut aimer l’humain
Et maudire l’animal

Puis la vie de gamin
Devient compétition
Que d’efforts fait en vain
Que de répétitions

Il n’a plus de parents
Il a des entraîneurs
Finit les jeux marrants
La vie perd ses couleurs

L’ami devient bestiole
Qu’il lui faut écraser
Dans son cœur qui s’étiole
L’amour s’est effacé

Après quelques années
Remplies de culture
Il pourra se damner
Pour avoir un futur

Il aura oublié
Tous ses rêves d’enfant
Sa soif de liberté
Son refus d’être grand

Et sa plus grande joie
Sera d’être enfermé
A refaire chaque fois
Des gestes périmés

Il sera très civil
Et dira toujours oui
Il se croira habile
Et oubliera l’ennui

Il aura une femme
Il aura des enfants
Ils ont perdu leur âme
Ce seront des parents

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Questions

Le soleil ou la lune
Est-ce l’un, est-ce l’une
Qui éclaire ma vie ?
Et qui berce mes nuits ?

Désespoir ou espérant
Est-ce noir, est-ce blanc
De quelle couleur est ma vie ?
Et pourquoi n’être pas gris ?

Du travail ou n’être rien
Est-ce mal, est-ce bien
Mais que faire dans ma vie ?
Et comment suivre mes envies ?

Le désir ou la raison
Qui de l’un, qui de l’autre ?
Le mentir ou la question
Qui dit l’un, qui dit l’autre ?
Le soupir ou la passion
Qui fait l’un, qui fait l’autre ?
Etre oubli ou être à toi
Je veux tout être à la fois
Mais la vie n’est-elle pas
Qu’une affaire de choix ?

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Cousine

Ta jeunesse qui flamboie, ton nez mutin,
Tes yeux félins et ton rire narquois,
Ton joli minois et ton air câlin,
Tu es le lutin, le je ne sais quoi
Qui me fait un roi d’être ton cousin
Triste destin, de ne pas être à toi.

Aujourd’hui tu as l’âge de raison
Demain la passion, l’amour tu auras
Garde loin de toi les anciens démons
Qui un jour viendrons flétrir ton aura
C’est n’aimer que soi, blesser sans pardon
C’est prendre sans don, faire un mauvais choix.

Ne devient jamais avare
De tes joies, de tes sourires
Et jamais ne te sépare
De ceux qui peuvent te guérir.
L’amour est beau mais dangereux
Et ses écueils sont bien nombreux
Avant d’aimer il faut choisir
Sinon l’on risque de souffrir.

Tu as l’âge où l’on veut vivre
Mais c’est celui qui enivre.
De tes amis suis les conseils
Des beaux parleurs fuis les merveilles.
Si jamais la vie te blesse
Te semblent loin les jours de liesse
Si de tendresse tu as besoin
Je serais là, moi, ton cousin.

Lazzi

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