poème romantique

Le grimoire d’Emma

Elle est cris et démon
Maîtresse femme de magie
Mère et fière assagie
Ange aux longs cheveux blonds

Elle voit votre âme
Mais jamais ne prend peur
Ménage vos drames
Adoucit vos terreurs

Elle ne vit que la nuit
Moitié pour sa survie
Moitié par son ennui
A tuer ses envies

En vivant les vôtres.
Même pas de passions ?
Même pas d’horizons ?
Aux mauvais apôtres

Envieux de libertés
Médisants et futiles
Mécréants et ratés
A te vouloir servile

Réponds-leur Anaïs

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Folie de toi

Regarde
Demain est à nouveau
A nouveau sur ma main
Ma main se tend vers toi
Vers toi qui m’as vu beau
Beau le ciel ce matin
Ce matin je te vois
Te voilà près de moi
De moi qui t’attendais
Qui te tendait la main
La main c’est beau ma foi
Ma foi qui te priait
Te priais pour demain
Demain est à nouveau
A nouveau près de toi
Près de toi je suis bien
Bien que n’étant pas beau
Pas beaucoup je déçois
Soit toi soit n’être rien
Rien qu’un coup de folie
Liant pourtant deux mains
Demain sera délit
Lit tout et soit demain
Hagarde

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Je voudrais

Je voudrais te bercer
T’endormir
Et t’aimer

Je voudrais te parler
D’avenir
En été

Je voudrais t’égarer
De soupirs
De gaieté

Je voudrais te donner
Mon empire
Etonné

Je voudrais t’adorer
Un désir
De piété

Je voudrais t’approcher
Te sentir
Rassurée

Je voudrais que pour toi
Il ne soit
Plus que moi…

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

La part des choses

Quand tu m’as pris la main
Avais-tu fait le lien
Avec ce qu’un gamin
Ecrivait en chemin
Mon premier poème
Chantait ma vie même
Avec ma main tendue
Avec l’espoir perdu
Dix ans se sont passés
Et mes rêves espacés
J’apprenais à lutter
Pour la réalité
Un dimanche divin
Nos folies d’écrivains
Nous avaient réuni
Le silence et le cri
Et moi l’âme esseulé
Je voulais consoler
Grave erreur j’ai commis
Car tu m’as compris
Et je t’ai dit danger
Car je risque d’aimer
Mais le mal était fait
Et mon amour naissait
Ridicule garçon
Amoureux d’un glaçon
De sang chaud pétrifié
De larmes consumé
Ridicule perdant
Amoureux d’un diamant
Qui connut dans sa vie
Tellement mieux que lui
Je n’ai pas la beauté
Je n’ai que la pensée
C’est bien insuffisant
Pour être attirant
Comme Brel le chantait
Si un seul jour j’étais
Le contraire de moi
Beau et con à la fois
Beau pour ne pas subir
Con pour ne pas souffrir
Rêve impie d’un païen
Qui ne vit jamais rien
Tu vois j’avais raison
Car tu sais dans le fond
Que tu as les atouts
Qui font d’une vie tout
Tu es jeune et belle
Et tu seras celle
Qui connaîtra l’amour
Et moi viendra mon tour
A l’âge où les années
Les passions ont calmé
L’amant devient ami
Et le corps un défi
Alors on m’aimera
Pour ce que j’ai en moi
Pour une vie heureux
Etre sage est précieux
Je sais ce que je vaux
Mais ne suis pas dévot
J’aime à l’intérieur
Mais ne suis pas gêneur
Et je me fais petit
Pour que mieux l’on m’oublie
Mais à toi j’ai pu dire
Que j’ai vécu le pire
Et je veux que tu saches
A quel point l’on s’attache
A t’avoir près de soi
A parler avec toi
Et ceux qui médisants
N’en seraient pas content
Oublie-les à jamais
Ils ne te méritaient
Et ne t’inquiète pas
Si je dis ces mots-là
A défaut d’être amant
Je serais confident
La vie m’a peu donné
J’ai appris à garder
Ton cœur est blessé
Le mien cicatrisé
Tu connais tes débuts
Moi la fin j’ai vécu
Toi tu as l’avenir
Le mien n’est que soupir
Plutôt que la pitié
Je préfère l’amitié
Mais permets que je rêve
Un moment de trêve
Pour mon cœur en hiver
A un autre univers
Où je serais pour toi
Ton cheval de Troie
Conquérant d’Hélène
De tes amours la scène
Parle-moi encore
De tes amours si forts
Steve ou Visegrad
Comme un camarade
Je t’écouterais
Et partagerais
Tes peines et tes joies
Comme si c’était moi

Lazzi

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Mariage

Demain je t’aimerais comme aujourd’hui n’est plus
Fini les lieux bizarres et les endroits discrets
Baisers sur quai de gare et rendez-vous secrets
Demain je te promets le besoin n’en sera plus
Le temps s’est écoulé où nous devions lutter
Où nous parlions d’amour, où nous vivions d’espoir
Enlacés pour rêver, caresses sur fond de soir
Le temps s’est écroulé l’amour a culbuté
Pour demain tu voyais un horizon de joie
Pour l’instant il n’est plus que le son de ta voix
Qui acquiesce tout bas aux paroles d’un autre
Il te parle d’amour, il s’en est fait l’apôtre
Et que sera demain, que ferais-je avec toi
Nous sommes deux rivières qui font fleuve d’une eau
Que ferons-nous du temps que nous donne cet anneau
Que d’un geste malhabile j’ai glissé à ton doigt

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.