poème passion

A ou ?

De déposer je bou
Un baiser sur ton cou
Mon bonheur est si dou
Que j’en deviendrais fou
A te voir on prend gou
Soit terre je serais hou
Ma joue contre ta jou
Pour toi je serais Kou
Et pour toujours te lou
Est si belle ta mou
J’ai rêvé d’être nou
Je ne savais pas ou
Si de l’amour
De moi est tombé sou
Alors j’oublierais tou
Et je te dirais vou
I am crazy for you
Ca suffit allez zou !

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite

Je voudrais

Je voudrais te bercer
T’endormir
Et t’aimer

Je voudrais te parler
D’avenir
En été

Je voudrais t’égarer
De soupirs
De gaieté

Je voudrais te donner
Mon empire
Etonné

Je voudrais t’adorer
Un désir
De piété

Je voudrais t’approcher
Te sentir
Rassurée

Je voudrais que pour toi
Il ne soit
Plus que moi…

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Religion

J’étais adorateur
Du néant, de la nuit
Et j’avais en mon cœur
Vide béant de l’ennui
Je ne croyais en rien
Mais je faisais le bien
En voyant l’ironie
Du bonheur qui se nie
De la joie des autres
Me faisait l’apôtre
Et leur disait l’amour
En l’ignorant toujours

J’avais comme religion
De parler de passion
Sans jamais savoir
Sans jamais d’espoir

Par l’amour d’un cheval
Tu es née à la vie
Aimée d’un animal
Tu pris goût à l’envie
Qui t’avais délaissée
A chaque fois blessée
Tu appris la tendresse
En donnant des caresses
A quelqu’un qui jamais
Ne te les refusait
Et les hommes riaient
Car tu leur échappais

J’avais comme ambition
De vivre la passion
De donner tendresse
A une prêtresse

Et mon feu s’éteignait
Quand ton feu s’allumait
Et ma foi se perdait
Quand ta foi te brûlait
Une étoile mourrait
Et une autre naissait
Je mourrais d’attendre
Tu rêvais d’entendre
Ce qu’il ne t’a pas dit
Et la vie tu maudis
Ce qu’il n’a pu te dire
Moi je saurais le lire

On ne m’écoutait pas
Et l’on riait de moi
Comme un animal
Moi j’étais banal

Je ne l’ai pas connu
Mais le connais en moi
Et je t’ai reconnu
Parce qu’il rêvait de toi
Il était dans mon cœur
Ce cheval du bonheur
Qui n’a pas pu parler
Mais qui t’a regardé
Moi tu m’as écouté
Et ce que je t’ai dit
Ce que j’ai raconté
C’est un peu lui aussi

Un jour tu aimeras
Celui qui te diras
Tout ce qu’il n’a pas pu
Mais avec toi vécu

Et à chaque instant
Ton visage me revient
Si je suis méritant
Alors je serais tien
En marchant avec lui
Tu connaissais la paix
Et toujours tu as fui
Ce que l’homme happait
D’abord ta liberté
Et après ta pensée
Je ne te prendrais rien
Car tu es tout mon bien

Sauras-tu cavalière
Voir cette lumière
Qu’un homme sans foi
Allume pour toi

Ne me regarde pas
Je me trouve si laid
Quand je suis près de toi
Quelle chance il avait
De n’être pas jugé
D’après les critères
Et tous les préjugés
Des crétins sur terre
Mais avec ton regard
Qui parfois s’égare
A me faire rougir
A me faire plaisir

Moi rongé de défauts
Trouverais-je les mots
Tout ceux qu’il te faut
Pour me trouver beau

Dans nos discussions
Tu es ma religion
Ma folie, ma passion
Car tu es tous mes vœux
Moi jamais je ne veux
Que nous nous fâchions
Sauras-tu comprendre
J’ai appris à donner
Et à ne pas prendre
Je saurais t’étonner
En te prenant la main
En parlant de demain

Toi qui est déesse
Pardonne ma bassesse
De m’imaginer
Que tu peux m’aimer

Ce que moi je pense
N’a pas d’importance
Mais c’est toi femme-enfant
Que j’aime éperdument
Si je devais mourir
Ne plus jamais écrire
C’est ce dernier poème
Qui te dira je t’aime
Et tu découvriras
Que ce qui me fait peur
Quand tu es à mon bras
S’appelle le bonheur

Je ne peux te donner
Qu’une prière, une envie
Pourras-tu m’aimer
Comme tu l’aimais lui ?

Lazzi

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Aveuglement

Passion de toi
Ou déraison
Savoir pourquoi
Je ne dis rien

Beauté fatale
Ou peur du bon
Souvent j’ai mal
D’être ton bien

Solitude
Et tu es là
Servitude
De mon effroi

Jamais aucun
Amour m’échoit
Je ne suis qu’un
Pantin pantois

Peur de l’autre
Quand je suis seul
Qui est votre
Quand tu me vois

Machiavélique
Dans mon linceul
Trop archaïque
Je n’ose pas

Et tout prévoir
Et tout penser
Et te revoir
Et offenser

Jamais aucune
Fille ne me voit
Je ne suis qu’un
Pantin pour toi

Aveugle fou
Que me faut-il
Un amour faux
Sans vérité

Et puis sans vous
Le temps défile
Bonheur pâlot
Bien mérité

Et malheureux
Quand j’ose enfin
Je perds les deux
Et c’est la fin

Je vivrais un
Amour sans toi
Poète hautain
Pantin de bois

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Instant

Un instant de bonheur
Tue l’écoulement des heures.
Un moment avec toi,
Que le temps ne perçoit,
Une brève communion,
Une forte passion
Qui grignote le temps
Et la mort qui attends.

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.