poème hommes

Homme

Homme, tu pourris
Ne vois-tu la putréfaction
De tes armées, de tes factions

Homme, tu détruis
Ne sens-tu l’odeur fétide
De tout ce que tu décides

Homme, tu t’enfuis
N’entends-tu le bruit de colère
De ce que tu as mis en terre

Homme, tu m’ennuies
Viens, goûte à mon amertume
Tu n’es déjà plus que brume

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

Les petites gens

Leur plus grand espoir
C’est un amant
Mais juste un soir
Leur plus grand plaisir
C’est un soupir
Mais pas l’amant

Les petites gens
N’ont comme amour
Que l’argent

Leur plus grande joie
C’est des amis
Autour de soi
Mais il faut qu’ils soient
Dans les ennuis
Et qu’on le voit

Les petites gens
N’ont dans la tête
Que du vent

Leur seul avenir
C’est de vieillir
Tout doucement
Avec l’âme sœur
Pourvu qu’il meure
Un peu avant

Les petites gens
N’ont comme bête
Qu’un enfant

Leur envie première
En entendant
Ces quelques vers
C’est décapiter
Qui leur a dit
La vérité

Les petites gens
N’ont pas d’humour
Evidemment

Lazzi

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Mauvais choix

Il n’y a de regrets
Que ceux que l’on agrée
Il n’y a de secrets
Que ceux que l’on se crée
Si tout seul il soupire
C’est qu’entre ces deux choix
Il a fait le pire
Car l’amour qui échoit
A l’homme est unique
Et l’amour qui déçoit
Un ersatz cynique
Et un refus de soi

Lazzi

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Un don si rare

Il est des hommes qui jamais ne comprennent
Il est des hommes qui jamais ne te donneront
Il est des hommes qui toutes leur vie prennent
Enfin il est des hommes qui te détruiront

Mais tu traverses impassibles leurs filets
Tu te ris de leurs charmes, de leurs sortilèges
Tu continues à rire, bravant leurs pièges
Tu as ce don si précieux qui les rend si laid

Il est des instants de peine qui voudront te briser
Il est des instants de joies comme pièges mortels
Il est des instants fous de colères attisée
Enfin il est des instants où la mort est belle

Mais tu traverses riant ces instants de vie
Ignorant ces jours désespérant de noirceur
Tu conserves toujours cette joie dans ton cœur
Tu as ce don si rare que tout le monde envie

Et un jour un homme saura te comprendre
Et amoureux ton cœur il saura prendre
Il aura vu en toi ce don qui l’enivre
Ce don que les communs appellent joie de vivre

Lazzi

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Les goules

Il n’a plus de passion dans ces yeux
Il n’y a plus de raison dans ces jeux
Dans ce monde vieilli déjà tant meurtri
Un peu de fraîcheur vous avez détruit
Et lorsque mourant il demandera
Un dernier hommage, qui le lui rendra ?
Déjà plus de paix, bientôt plus d’amour
Déjà trop de sang, bientôt trop de sourds
Qui écoute encore ce chant d’agonie
Qu’entonna pour nous ce monde fini
Et les hommes réjouis vouent au diable
Qui ose dire qu’ils sont méprisables
Quand l’amour défunt sera nostalgie
Lors le pleureront les hordes de fous
Qui pour le sauver n’ont jamais agi
Et quand je le vois se moquer de vous
Le remords me prend de n’avoir pas su
Vous montrer l’amour et ce qu’est la vie
L’enfance est finie, jeune femme déçue
Les goules ont tué à jamais l’envie

Lazzi

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